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COURS & CONFÉRENCES POUR LES PARENTS

FAMILLES, ASSOCIATIONS, GRAND PUBLIC

 

 

Attachement, troubles de l’attachement, adoption nationale, adoption internationale, première enfance, scolarité, adolescence, etc., bref dans cette section, vous trouverez des informations sur les cours et les conférences de Le monde est ailleurs destinés aux parents.

 

Dernière mise à jour : Février 2017






PHOTO LMEA Trio au soleil, Maine, États-Unis 2008



L'horaire des cours et conférences de "Le monde est ailleurs" se retrouvent dans notre calendrier sur Facebook et ce en fonction des demandes de la part des Associations, des Organismes, des Commissions scolaires ou autres.





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JOHANNE LEMIEUX, Travailleuse sociale & Psychothérapeute


Les conditions gagnantes d'un attachement sain tout au long de la vie avec mon enfant adopté


Cours de 1 journée (7h) pour les parents adoptants

Ce cours s’adresse à tous les parents adoptants  qui souhaitent approfondir leurs connaissances et leur compréhension du processus d’attachement très particulier dans le contexte d’une parentalité adoptive.  L’emphase sera mis sur les enfants de 0 à 11 ans (s’il y a une demande, nous offrons éventuellement une formation pour les parents d’adolescents et de jeunes adultes).

 

Les conditions gagnantes d'un attachement sain tout au long de la vie avec mon enfant adopté permet d'explorer le continuum de la réalité de l’attachement : des phases attendues et normales jusqu’aux difficultés plus complexes qui vont des petits défis d’attachement jusqu’aux troubles plus sévères.  Nous parlons de méthodes concrètes pour favoriser l’attachement et pour surmonter des défis  plus particuliers selon l’âge et le niveau de développement de l’enfant.  Les manifestations des troubles d’attachement plus sévères sont très brièvement abordées mais aucune méthode thérapeutique n'est expliquée.  Il s’agit d’une formation générale ayant des objectifs préventifs et anticipatoires, non d’un groupe thérapeutique pour un parent ayant un enfant avec un diagnostic de troubles d’attachement importants.

PUBLIC CIBLE : parents, familles adoptives, associations d’adoptants

ANIMATRICE : Johanne Lemieux, travailleuse sociale et psychothérapeute

 

Mieux connaître la normalité adoptive tout au long de la vie de notre enfant


Cours de 1 journée (7h) pour les parents adoptants

De plus en plus d'enfants à besoins spéciaux sont dorénavant adoptés dans les différents pays d'accueil. Il ne faudrait pourtant pas occulter le fait que, même sans particularité ou handicap, tout enfant adopté a sa part de besoins spéciaux. Avoir été abandonné, traumatisé, transporté, etc., bref, toute la vie préadoptive de l'enfant contribue à un façonnage différent de la norme. Pour un parent, qu'est-ce qui est "normalement attendu" et qu'est ce qui ne l'est pas? Quand s'inquiéter, consulter? Quand donner du temps, s'en donner, lui en donner? Comment intervenir pour mieux stimuler la récupération? Comment démêler ce qui appartient aux comportements normaux de tous les enfants de ce qui appartient aux caractéristiques spécifiques et « normales » d’un enfant adopté?

 

Voici la GRANDE question qui hante la plupart des parents adoptifs ! et dont on traite dans le cours Mieux connaître la normalité adoptive tout au long de la vie de notre enfant.


Fort heureusement, la majorité des enfants adoptés n’ont pas de pathologies physiques ou psychiques graves qui vont profondément nuire à leur développement et à leur bonheur. Ce qui ne veut pas dire qu’ils aient exactement les mêmes défis que les enfants biologiques.

 

Cette formation a pour but de transmettre aux parents assez de connaissances sur la normalité adoptive pour qu’ils puissent :

Connaître les 6 éléments de la normalité adoptive

Reconnaître les facteurs de risques « normaux » en adoption

Mettre en place des facteurs de protections pour apaiser ces facteurs de risque

Être capable de répondre à cette fameuse question autour de la normalité attendue

 

Voici les éléments de la normalité adoptive 

Une estime de soi plus fragile

Une insécurité affective et une gestion du stress plus difficile

Une hypersensibilité aux situations de rejet, d’abandon et de deuil

Des stratégies d’attachement plus insécurisées

Un écart entre l’âge chronologique et l’âge développemental

Un cheminement scolaire complexifié


Ces éléments seront expliqués en débutant par la petite enfance, l’adolescence jusqu’à l’arrivée à l’âge adulte et, ce, en se basant sur les centaines d’études effectuées depuis 25 ans à travers le monde.

PUBLIC CIBLE : parents, familles adoptives, associations d’adoptants 

ANIMATRICE : Johanne Lemieux, travailleuse sociale et psychothérapeute



Mieux vivre la première année d'adoption avec votre enfant


Cours de 1 journée (7h) pour les parents adoptants

On s’entend : il n’y a pas de recettes infaillibles pour devenir un bon parent adoptant (ou biologique!) ou pour rendre un enfant adopté parfaitement sain et heureux.  Cependant, connaître et comprendre certains « ingrédients » peut éviter bien des angoisses et des nuits d’insomnies !

 

Le cours Mieux vivre la première année d’adoption avec votre enfant s’adresse aux futurs parents adoptants ou à ceux qui expérimentent les premiers mois après l’adoption.  Nous abordons les attitudes à prendre lors du premier contact et durant le voyage d’adoption afin de favoriser l’attachement et augmenter les chances d’une récupération rapide des possibles problèmes de santé.  Nous expliquons les étapes d’apprivoisement, d’adaptation, d’attachement ainsi que la façon de retourner au travail sans causer trop d’insécurité affective.  Des conseils sont également donnés pour faire face aux difficultés de sommeil, d’alimentation, aux petites et grandes manifestations d’émotions comme la colère, la tristesse et la peur.

PUBLIC CIBLE : parents, familles adoptives, associations d’adoptants 

ANIMATRICE : Johanne Lemieux, travailleuse sociale et psychothérapeute

 

Les conditions gagnantes d'un attachement sain tout au long de la vie avec mon enfant adopté

Cours de 1 journée (7h) pour les parents adoptants

Ce cours s’adresse à tous les parents adoptants  qui souhaitent approfondir leurs connaissances et leur compréhension du processus d’attachement très particulier dans le contexte d’une parentalité adoptive.  L’emphase sera mis sur les enfants de 0 à 11 ans (s’il y a une demande, nous offrons éventuellement une formation pour les parents d’adolescents et de jeunes adultes).

 

Les conditions gagnantes d'un attachement sain tout au long de la vie avec mon enfant adopté permet d'explorer le continuum de la réalité de l’attachement : des phases attendues et normales jusqu’aux difficultés plus complexes qui vont des petits défis d’attachement jusqu’aux troubles plus sévères.  Nous parlons de méthodes concrètes pour favoriser l’attachement et pour surmonter des défis  plus particuliers selon l’âge et le niveau de développement de l’enfant.  Les manifestations des troubles d’attachement plus sévères sont très brièvement abordées mais aucune méthode thérapeutique n'est expliquée.  Il s’agit d’une formation générale ayant des objectifs préventifs et anticipatoires, non d’un groupe thérapeutique pour un parent ayant un enfant avec un diagnostic de troubles d’attachement importants.

PUBLIC CIBLE : parents, familles adoptives, associations d’adoptants

ANIMATRICE : Johanne Lemieux, travailleuse sociale et psychothérapeute

 

 

Se préparer à adopter un enfant à "besoins spéciaux": les fratries, les enfants de 3 ans et plus, les conditions physiques ou affectives hors normes

Cours de 1 journée (7h) pour les parents adoptants

Pour répondre à la demande des parents ainsi qu’aux nouvelles réalités de l’adoption internationale, l’équipe de Le monde est ailleurs, offre une nouvelle journée de cours aux parents. L’objectif de cette journée est d’outiller théoriquement et pratiquement le futur parent aux enjeux physiques, affectifs et cognitifs de l’adoption d’un enfant qui présente des caractéristiques qui s’éloignent de l’adoption d’un jeune bébé en bonne santé physique et mentale.

 

Que veut-on dire par besoins spéciaux ?

Un enfant âgé de plus de 3 ans
Une fratrie (Ex. jumeaux, frères et sœurs)
Un enfant avec un handicap physique (Ex. fente labio-palatine, pieds bots)
Un enfant avec un handicap affectif ou cognitif ou développemental (Ex. retard intellectuel, trouble du langage)
Un enfant avec une maladie physique chronique (Ex. hépatite B, VIH, etc.)

À qui s’adresse ce cours ?
Décider d’accueillir un enfant dit à besoins spéciaux ne doit pas se faire à la légère ou sur des croyances irréalistes. Il en va de l’avenir et du bonheur de l’enfant et de ses futurs parents.   Le cours s’adresse donc à toute personne qui envisage de choisir ou a déjà choisi cette option d’adoption, mais qui désire en connaître les vrais enjeux, les joies comme les défis.

 

Se préparer à adopter un enfant à besoins spéciaux aborde les enjeux d’attachements qui prévalent dans ces cas particuliers qui sont de fait, de plus en plus généralisés: les bonnes et moins bonnes raisons de faire un tel choix; les problèmes possibles de développement physiques, affectifs et cognitifs; le choc des cultures ; la langue; les chocs post-traumatiques possibles; l’ajustement des attentes parentales; les mythes humanitaires ; les ressources post-adoption disponibles, etc. Mais surtout, le cours donne aux futurs parents une série de solutions et de conditions gagnantes pour réussir ce type d’adoption. C’est uniquement en comprenant parfaitement les solutions que le futur parent pourra s’autodéterminer comme désirant ou non, comme étant capable ou non, comme respectant ou non son rêve de parentalité en choisissant ce chemin peu fréquenté qu’est l’adoption d’un enfant à besoins spéciaux

 

En pré requis à ce cours, nous suggérons fortement que le participant ait suivi préalablement le cours : Les conditions gagnantes d’un attachement sain tout au long de la vie avec mon enfant adopté .En effet, le participant doit avoir reçu les notions de base en attachement avant de découvrir et d’apprendre les cas d’exceptions

PUBLIC CIBLE : parents, familles adoptives, associations d’adoptants

ANIMATRICE : Johanne Lemieux, travailleuse sociale et psychothérapeute 

 

 

Mieux vivre l’adolescence de nos enfants adoptés : les adoados !


Cours de 1 journée (7h) pour les parents adoptants

L’adolescence est une période de transition normale et nécessaire dans la vie d’un enfant et de ses parents.  Elle demande aux parents souplesse, fermeté, vigilance et une bonne dose d’humour !  On ne doit pas céder à la panique et surtout ne pas croire toutes les légendes urbaines colportées par certains médias ou par des parents épuisés et aigris par un enfant adopté particulièrement difficile.

 

Fort heureusement, la majorité des adolescents adoptés n’auront pas de pathologies physiques ou psychiques graves qui vont profondément nuire à leur développement et à leur bonheur. Ce qui ne veut pas dire qu’ils aient exactement les mêmes défis que les adolescents biologiques.

 

Comment mieux connaître et décoder ce qui relève de la normalité adoptive et ce qui est au-delà de cette normalité ? Comment démêler ce qui appartient aux comportements normaux de tous les adolescents de ce qui appartient aux caractéristiques spécifiques et « normales » d’un adolescent adopté?

 

Voici la GRANDE question qui hante la plupart des parents adoptifs qui voient leur enfant grandir et dont on traite dans le cours Mieux vivre l’adolescence de nos enfants adoptés : les adoados !

Voici les thèmes qui seront abordés durant cette journée de formation où nous souhaitons transmettre des éléments de savoir, de savoir-faire et de savoir être :

 

- Les «adoados», des adolescents comme les autres ?  Oui, mais avec encore plus d’options supplémentaires !

- Les « adoados » ne sont pas de mauvais adultes : comprendre la normalité adoptive

- Le Sumo ? Le Velcro ? Le Solo ? Comment les styles d’attachement insécurisés s’actualisent durant l’adolescence

- Le défi de se détacher malgré un vécu d’attachement difficile : celui de l’enfant et peut-être même celui du parent ?

- Être parent d’adolescent : comment devenir le filet sous le funambule d’un jeune a entretien sophistiqué ?

- Comment rester solide malgré les tests d’attachement qui se cachent  sous des comportements difficiles

- La révolte sur un plateau d’argent : Tu n’es pas mon VRAI parent !!!

- Trois règles pour survivre au tremblement de pont

- La technique des choix pour sortir des rôles « bourreau-victime >

- Réparer le syndrome du kidnapping ou comment aider notre « adoado » à re-choisir sa famille

- Oser exiger les quatre « R » de la réciprocité

- Comment trouver sa voie, son appartenance et son identité lorsqu’on est une banane ou un biscuit Oréo!

- La dure tâche de résoudre le conflit de loyauté

- Voguer vers le monde adulte sans tout démolir !

- Le syndrome de réparation ou comment le laisser partir sans tout l’équipement espéré ?

PUBLIC CIBLE : parents, familles adoptives, associations d’adoptants

ANIMATRICE : Johanne Lemieux, travailleuse sociale et psychothérapeute



Conférences pour les parents

Durée : 2h à 3h + période de questions à la fin


Les enfants adoptés et leurs parents, des enfants et des parents comme les autres ? Réponse : Oui !  Mais avec beaucoup « d’options » !


Lorsque j’étais petite et que je me rendais au camp de pêche de mon grand-père, je ne voyais que des conifères le long de la route qui menait là-bas. C’était pour moi tous des arbres pareils : verts, pointus qui ne perdaient pas leurs épines en hiver. Jusqu’au jour où je me suis inquiété de la « maladie » de plusieurs de ces conifères, car ils avaient perdu leurs épines. Mon père de m’expliquer qu’il s’agissait bien de conifère, mais qu’ils avaient une particularité : ils perdaient leurs épines l’hiver. Ils n’étaient pas morts, malades, anormaux ou bizarres, mais juste différents. À partir de ce moment-là, moi qui n’avais jamais vu de différence, je me suis mise à voir des mélèzes partout hiver comme été et à comprendre que ce qui semblait être une forêt uniforme était en fait composé d’une très grande variété d’arbres.

 

En quoi les enfants adoptés sont-ils différents des autres? Dans leur façon de faire, ou de ne pas faire, confiance aux autres? En parlant trop, ou pas assez, en provoquant? Dans leur manière de surmonter leur blessure, leur mémoire sans souvenir? Dans leur quotidien, petit, à table ou à la crèche, plus grand, à l’école, avec les professeurs dans leur façon de se faire des amis? Dans leur façon de se sécuriser, avec ambivalence, dans l’évitement, avec anxiété? En quoi leurs parents vivent-ils également de l’anxiété et des passages plus ou moins difficiles quand ils sont confrontés au deuil de l’enfant biologique, voire au deuil de l’enfant sans handicap et à leurs propres fantômes de la pouponnière? Les parents adoptants misent souvent sur leurs compétences et, après tout ce temps perdu à « s’attendre », sont parfois pris de court avec leur expérience parentale. Les enfants adoptés, même quand ils sont allés au bout de leurs capacités, ont à revenir sur le drôle tempo de leurs expériences de vie. En quoi, et comment, et concrètement, les manières d’être de l’un et de l’autre peuvent avoir de l’influence sur la vie familiale, scolaire, professionnelle et amoureuse. Comment éviter la chimie des blessures, se faire inclusif auprès de toute la famille, de toutes les familles ?



Les enjeux d’attachement dans la relation adoptive : les comprendre, les décoder et augmenter nos compétences comme parent-adoptant

 

Si vous désirez enfin et vraiment saisir de quoi on parle lorsqu’on parle d’attachement parent-enfant adopté, cette conférence est pour vous !

 

Nous parlerons de l’origine de la théorie de l’attachement et son application concrète dans le contexte particulier de la parentalité adoptive. Nous décrirons les styles d’attachement chez les enfants et AUSSI chez les adultes qui deviendront parents adoptants. Nous expliquerons les comportements qui confirment que l’attachement se passe bien ainsi que les phases normales à prévoir. Nous donnerons aussi des pistes pour détecter les comportements qui pourraient être des signes d’un problème d’attachement.



L’enfant adopté et l’école : 12 conseils pour un vécu scolaire réussi


L’entrée scolaire de tous les enfants du monde est un grand pas dans la vie d’un petit garçon ou d’une petite fille… et de ses parents.  C’est l’adieu à l’univers de la petite enfance, un deuil nécessaire, mais parfois difficile.


On exigera d’eux qu’ils « produisent » des résultats alors qu’auparavant on ne leur demandait que d’être heureux. Ils passent de la vie privée à une vie publique pour leur part.  Les parents qui décidaient tout avant, auront à céder une partie de leurs responsabilités  et de leurs pouvoirs à des enseignants, à des programmes du ministère et à des horaires déterminés par les trajets d’autobus scolaire !


Bref, il s’agit de tout un ajustement pour toute la famille et pour toutes les familles.


Encore là, les parents adoptifs auront les mêmes défis que tous les autres parents, mais aussi des défis supplémentaires, défis qui sont dus aux «options » du vécu pré-adoption de l’enfant.  D’inutiles tracasseries administratives peuvent survenir comme fournir une « preuve » d’adoption si elle est déjà prononcée ou l’ordonnance de placement si l’adoption n’est pas finalisée en passant pas le défi d’obtenir une évaluation psychologique qui tient compte des carences pré-adoption et une oreille attentive du directeur si notre enfant est victime de racisme, bref la tâche sera plus complexe que celle des parents « ordinaires » …


Lors de cette conférence, nous vous transmettrons 12 conseils pour mieux s’en sortir !

- Ne pas prendre pour acquis que les enseignants, la direction et les éducateurs du service de garde s’y connaissent en adoption !

- Faire du ménage dans notre propre sac d’école

- L’enfant « tsunami »

- Attention aux étiquettes trop rapides

- Soyez des agents « contaminateurs »

- Velcro, Sumo ou Solo?  Bien connaître notre enfant pour mieux préparer l’enseignant

- Attention au syndrome du 747 avec des moteurs de Cessna

- La mascotte de l’école

- Ne jamais éliminer la possibilité de racisme dans le vécu social des enfants à l’école

- Le bulletin : mes notes détermineront-elles ton amour pour moi ?

- Réussite scolaire : obligation de moyens ou obligation de résultats ?

- Conserver son estime de soi à tout prix : le sien et le nôtre !!!


Les clés pour décoder et mieux accompagner nos "AdosAdos" !


L’adolescence est une période de transition normale et nécessaire dans la vie d’un enfant et de ses parents. Elle demande souplesse, fermeté, vigilance et une bonne dose d’humour ! Comme parent adoptant, on ne doit pas céder à la panique et surtout ne pas croire toutes les légendes urbaines colportées par certains médias ou par des parents épuisées et aigris par un enfant particulièrement difficile. Les parents adoptants auront des défis particuliers considérant les options supplémentaires d’un enfant ayant sa normalité adoptive.

Dans cette conférence, nous vous invitons donc à revisiter les 12 éléments de cette normalité adoptive à travers les enjeux propres aux adolescents adoptés !



Cultiver l’attachement ou l’art d’être un parent-jardinier !


L’adoption a souvent été comparée à une greffe ou au déracinement d’une petite plante suivi d’une replantation dans une nouvelle terre. Ce sont deux fortes jolies métaphores, mais qui restent trop souvent des histoires incomplètes; on oublie de poursuivre. Il ne s’agit pas simplement de prendre une plante et de la placer dans une bonne terre, de sectionner une branche et de la ficeler à un autre arbre, et voilà le tour est joué, la nature fera le reste sans apport ou effort extérieur. Les images rose bonbon tant de fois vues à la  télévision qui traitent de l’arrivée de parents épuisés, mais euphoriques qui arrivent à l’aéroport avec leur précieux cargo me font penser à ce mythe de la greffe instantanée. Ces images donnent l’illusion que le travail d’adoption est derrière eux. Le processus administratif est presque terminé, certes, mais le vrai sens de l’adoption, le vrai travail de greffe qui nécessitent toute la patience et la science d’un jardinier pour réussir ne font que commencer.


Let’s face it, life is not just. « Faisons face à la réalité : la vie est injuste !  Soyons réalistes, l’adoption aussi n’est pas juste. Si tous les enfants ont le droit théorique d’être adoptés, de grandir dans une vraie et bonne famille et d’être aimés inconditionnellement, tous n’arrivent pas égaux dans leur nouvelle vie. Tous auront vécu des épreuves, des petites, des grandes, des gravissimes et des plus banales. Selon un ensemble de conditions internes et externes, certaines de ces  épreuves auront été bien « processées » dans leur corps et leur cerveau. Elles ne laisseront pas des programmations dysfonctionnelles. D’autres se seront transformées en traumatismes qui handicaperont leur santé physique, mentale et leur capacité à s’attacher. Ces programmations ne sont pas inscrites dans les nuages ou dans l’atmosphère, mais profondément imprimées dans les méandres neuronaux de leur cerveau en développement. Tout comme un ordinateur, une programmation saine dans un disque dur puissant rendra la vie plus facile à son utilisateur. Des « bugs », des virus parfois temporaires, parfois permanents dans la programmation de base ou la contamination par des virus informatiques à cause des interrelations avec le monde extérieur, ne rendra pas l’utilisation impossible, mais pas mal plus complexe et, avouons-le, frustrante.


Une chose est certaine, tous les adultes qui désirent fonder une famille devraient théoriquement pouvoir réaliser leur rêve, tous ne sont pas égaux dans leur potentiel personnel et surtout dans leurs connaissances de devenir un parent compétent et heureux d’un enfant blessé. Tout mon travail d’écriture, d’enseignement et de diffusion a été motivé par le désir profond de transmettre les connaissances nécessaires à faire face à toutes les éventualités dans le jeu de hasard qu’est l’adoption internationale.





Dr JEAN-FRANÇOIS CHICOINE MD Pédiatre



Titre : Difficultés et troubles de l’attachement : la prescription du pédiatre

 Durée : une soirée ou une journée (7h)

 

Les premières expériences de vie, notamment faites de stress intra-utérin, d’alcool, de malnutrition, de négligence, de maltraitance ou de ruptures à la tonne, bref de non-respect des droits et besoins fondamentaux s’engramment dans la substance cérébrale, en modifient le développement, la neurogénese — fabrication de nouveaux neurones — ainsi que la synaptogénèse — connexions entre neurones. Les attitudes de l’enfant dès sa naissance, sa manière de se contenter, ses rythmes de vie, son tempérament, sa capacité de s’intéresser aux adultes et au monde qui l’entoure s’en trouvent ainsi modifiés.

 

Des enfants réagissent ainsi trop peu aux sensations du monde, d’autres trop. À mesure que le nourrisson s’ouvre au monde, il apprend ensuite de l’autre qui lui télécharge l’essentiel de ce qu’il sait, à condition que l’autre soit là pour le nourrir d’une part, mais aussi pour l’apaiser et le sécuriser. L’incapacité de pouvoir rentrer en confiance soutenue avec un ou des adultes de référence, les ruptures répétitives des lignes de vie, un écosystème chiche ainsi que certaines conditions prédisposantes, notamment un petit poids à la naissance et une génétique particulière vont précipiter l’enfant dans une insécurité affective, d’autant plus permanente quand les circuits sensoriperceptifs se sont bizarrement développés. L’amygdale cérébrale, l’hippocampe, les fonctions attentionnelles et exécutives apporteront respectivement leurs bons fonctionnement ou leurs dysfonctionnement au portrait comportemental identifiables par les soignants et éventuellement par les futurs parents adoptants. Qu'est-ce qu’un trouble neurosensoriel? Qu'est-ce qu’une insécurité affective? Comment la caractériser : comme ambivalente, résistante, évitante? Comment décrire et aider les enfants sumo, velcro et solo? Comment intervenir avec eux? Comment distinguer l’insécurité affective du trouble réactionnel de l’attachement. Quels sont les principaux symptômes des troubles de l’attachement? Quels sont les principaux troubles psychiques et comportementaux qui lui sont reliés? Comment évoluent-ils dans le temps, en première enfance, en latence, à l’adolescence puis dans la vie adulte? Comment les endiguer? En famille, à l’école? Comment supporter les parents, la fratrie, les amis de ceux qui en souffrent? Des prescriptions au quotidien, majoritairement comportementales, parfois médicamenteuses. Puis un forum de questions autour de cette pathologie grave reconnue de manières fort différentes dans le monde anglo-saxon et dans l’Europe francophone

 

PUBLIC CIBLE : parents, parents adoptants, familles adoptives et intervenants en abandon et adoption ou auprès d’enfants adoptés ou de familles en difficultés comportementales ou d’enfants avec trouble de la régulation sensorielle, d’enfants insécurisés ou souffrant d’un trouble réactionnel de l’attachement

CONFERENCIER : Dr Jean-Francois Chicoine, pédiatre

 

 

Titre : L’adolescence adoptive : attachements et ruptures

Durée : une soirée (3 h)

Adopté ou non, l’adolescent met à l’épreuve son corps en transformation, investit le sport et la sexualité. L’adolescent explore le monde environnant, se dépayse, fait de la vitesse, se saoule entre amis. L’adolescent repousse les limites des constructions mentales, s’improvise dans des fraternités, des philosophies et empoigne des causes plus grandes ou plus abstraites que nature. La transition est prodigieusement rapide, asynchrone, insécurisante et risquée.

 

Tous les jeunes n’en sortent pas gagnants, car tous n’y sont pas arrivés avec le même équipement d’émotions et de talents. D’une ritualité traditionnelle et d’expériences attendues pour l’age, d’autres basculent dans le défi et la vie hors-limite. Non sans raison, plusieurs proches sont pantois et envahis d’inquiétudes par ces passages liquoreux à la vie adulte, dont le parent, toujours le premier en liste à renégocier l’autonomie émergente du petit qui grandit. On dit bien renégocier : on pourrait résumer les premiers 18 ans de la vie en trois temps similaires dont l’un en appelle successivement de la réussite de l’autre. Les premiers mois de l’enfant adopté le mettent à risque d’insécurité affective, de mauvaise confiance en soi et de difficultés identitaires à l’adolescence. Plus ou moins que d’autres enfants faits maison? C’est ce que se propose de voir avec vous le Dr Chicoine à la lumière des centaines de publications qui existent actuellement sur le devenir des enfants adoptés, sur leurs facteurs de risque et leurs facteurs de protection. La théorie de la frontalisation est également exposée. Les adolescents n’auraient pas encore les capacités de planification, d’organisation et de jugement des jeunes adultes. Voilà donc de l’espoir pour les parents aux prises avec des adolescences hors-normes, avec une perte d’autorité et une sorte de second souffle à retrouver à l’occasion d’une conférence.

 

PUBLIC CIBLE : parents, parents adoptants, familles adoptives et intervenants en abandon et adoption ou auprès d’enfants et d’adolescents adoptés ou de familles en difficultés comportementales ou d’enfants avec trouble de la régulation sensorielle, d’enfants insécurisés ou souffrant d’un trouble réactionnel de l’attachement

CONFERENCIER : Dr Jean-Francois Chicoine, pédiatre

 

 

 

PREMIÈRE ENFANCE, SCOLARITÉ, ADOLESCENCE

 

Titre : Conciliation famille-travail, de la première enfance à l’école primaire

Durée : une soirée (3 h)

 

Rien n’est plus important dans une société que la qualité des soins qu’elle offre à ses enfants nouveaux et la qualité des services qu’elle dispense à leurs familles. L’estime de soi, les relations avec les pairs, les problèmes émotifs et comportementaux, l’attitude en classe, les frasques de l’adolescence, le sens du bien et du mal, les succès en amour, les perspectives d’avenir, tout cela va largement dépendre de la qualité de l’encadrement développemental des premières années, à la maison comme à la garderie ou à la maternelle. Les découvertes neuroscientifiques et cliniques des deux dernières décennies nous amènent ainsi à considérer avec certitude les premières années de la vie, comme étant les plus importantes de la vie, leurs pères et les mères, comme étant les personnes les plus importantes au monde pour les bébés, et les métiers de nourrice et d’éducatrice, comme étant des travails parmi les plus fondateurs des peuples.

 

Alors, quand, comment, combien d’heures par jour, par qui, avec quel diplôme, et à quel âge faire garder ses enfants pour pérenniser le travail des mamans ou des papas à domicile et magnifier les revenus et la participation des familles à collectivité, mais sans nuire au développement physique et affectif du bébé? Comment reprendre le travail le plus rapidement possible, sans pourtant faire souffrir sa progéniture? Comment sauver et sa carrière et sa vie de famille? Vaut-il mieux choisir une gardienne à domicile, l’accueil convivial d’une voisine, faire garder l’enfant à l’entreprise? Quel est le rôle potentiel des grands-parents? Comment ne pas se culpabiliser comme parent? Comment profiter au maximum du temps retrouvé avec son tout-petit au retour du gardiennage? Le placement précoce en collectivité a-t-il des conséquences, positives ou négatives, sur le développement du bébé? Que sait-on de l’effet de cette expérience sur leur cerveau? Que peut-on proposer pour que le passage en crèche des bébés ne nuise pas au bébé et, au contraire, le favorise? Comment les liens qui se tissent entre l’enfant et l’éducatrice peuvent-ils permettre des conditions de développement satisfaisantes? Quelle organisation du lieu d’accueil protégera le mieux des risques inhérents à un placement précoce? Quels sont les bébés qui pourraient bien profiter d’un placement précoce? Quels sont ceux qui devraient bénéficier d’un placement précoce? Comment donner une place à la vie active et à l’expérience parentale quand vient le temps de l’école primaire avec en sus, les services de grade. Le Dr Chicoine aborde ici aussi bien les impacts négatifs d’un placement erratique forgé aux séparations multiples dans des écosystèmes de garde inadéquats que la nécessité d’un encadrement professionnel non parental pour sortir de l’adversité et favoriser le développement cognitif et social de bébés à risque. À partir des choix de garde des familles, de la structure du mobile familial, la discussion s’ouvre sur les premières années d’école, sur la découverte des insécurités affectives, des difficultés d’apprentissage, sur les modes d’organisation pratique en semaine et les week-ends à prioriser pour les familles nucléaires, monoparentales, nombreuses et ainsi de suite. La théorie de l’attachement, la philosophie féministe, le rôle des pères, les facteurs de défavorisation, les justes mesures de l’intelligence et de l’adaptation, l'impact des séparations parentales, bref, entre science, humanisme, conseils cliniques et tabous, la conférence apporte aussi son lot d’interrogations et d’idées à débattre sur une grande, une importante question.

 

PUBLIC CIBLE : parents, familles, professeurs, éducateurs, grand-public de plus de 13-16 ans

CONFERENCIER : Dr Jean-Francois Chicoine, pédiatre

 

 

Titre : Adolescence, comme dans Attachement, Altérité et Aventure : trois incontournables pour bâtir une grande personne

Durée : une soirée (3 h)

 

Dès l’âge de deux ans et demi, l’enfant acquiert la notion de « Dehors ». À l’âge de 3 ou 4 ans, il s'oriente dans les itinéraires simples. À six ans, il prend le chemin de l'école. À 11 ou 13 ans, il risque d’être absent lorsque papa et maman rentrent à la maison: c’est le début de l’aventure, la vraie, celle qui va challenger l’intimité, puis parfaire l’identité de la personne. La séparation d'avec les parents, autant que la conquête d’une certaine autonomie, accompagnent ici la reconnaissance du corps, l’émergence de la sexualité et des identifications affectives, de nouvelles pulsions créatives et l’investissement d’un idéal académique et humain. Cela ne va pas sans anxiétés, sans dépressions, sans souffrances, sans oppositions, sans transgressions plus ou moins risquées, d’autant que la puberté survient de nos jours très, trop hativement. L’adolescent attaché à ses parents, celui qui a eu l’opportunité de confier sa survie à des adultes est celui-là même qui sera assez sûr et fier de lui pour écouter l’autre: sa famille, ses professeurs, ses amis… du bon groupe d’amis ! Son sens de la communication aura ses conséquences comportementales, scolaires, humaines et morales. Peu importe ses explorations, ses échecs et ses excentricités, s’il a eu l’opportunité de grandir dans la confiance aux adultes, il générera de la confiance en lui, aux autres et en l’humanité.

 

Dans cette conférence, le Dr Chicoine documente, explore et revisite le parcours de la première enfance vers l’adolescence au moyen de la théorie de l’attachement, des découvertes en neurosciences et des expériences cliniques des éducateurs et des pédiatres. L’empathie étant la fille de la sécurité affective, il s’intéresse tout particulièrement aux modulations du cerveau en construction, à ses infinies possibilités, mais aussi à ses limites développementales en termes de planification, d’organisation et de jugement. Effectivement, l’adolescence est plus longue qu’on ne le croirait d’où des dispositions particulières nécessaires pour les jeunes contrevenants, les jeunes soldats et les jeunes conducteurs automobile. Et des savoirs à jour pour leurs adultes parentaux. Dans les faits, on désire des enfants, mais on vit plus longtemps avec des adolescents. Comment faire au mieux au quotidien, dans l’autorité et l’autorisation? Comment mieux les construire pour qu’ils puissent et se responsabiliser et se libérer? Les parents qui donnent toujours le bon exemple, dialoguent et interagissent avec confiance avec leur progéniture en croissance verront émerger des jeunes plus confiants, plus altruistes et mieux capables de tirer leur épingle du jeu.  Les autres pourraient trouver ça difficile. Comment essayer de faire mieux? Garanti : du cortex préfrontal, on causera.

 

PUBLIC CIBLE : parents, familles, professeurs, éducateurs, grand-public de plus de 13-16 ans

CONFERENCIER : Dr Jean-Francois Chicoine, pédiatre

 

Titre : Difficultés et troubles d’apprentissages de l’écolier: les solutions

Durée : une soirée (3 h)

 

Les familles, le voisinage, les journaux, les télés et, bien entendu, la recherche scientifique, font de plus en plus état des difficultés scolaires des enfants, ailleurs dans le monde, et dans les pays industrialisés en particulier, au Québec, au Canada, comme ailleurs en Amérique, en Europe et dans la francophonie. Comment tenter d’expliquer cet état de fait? En regardant du côté des sociétés contemporaines, de l’école actuelle et des profs, du côté des parents et des familles nouvelles? Des modèles d’attachement, de gestion du temps, de l’éclatement des familles? Du côté du monde virtuel, des écrans omniprésents et des déficits en sommeil? En s’appliquant à mieux comprendre nos enfants et la construction de leur cerveau au contact de l’environnement et des épiphénomènes? En ciblant spécifiquement les difficultés particulières des garçons ou des enfants aux besoins en éducation spécialisée?

 

Toutes ces réponses sont bonnes, évidemment. À la lumière des recherches les plus récentes, le Dr Jean-François Chicoine s’applique ainsi à revoir avec les parents les différentes étapes sensorielles, affectives, sociales, langagières et cognitives qui favorisent le bon déroulement du cursus scolaire. La naissance de l’empathie, les capacités d’autorégulation, le développement de l’imaginaire par le jeu libre, la discipline contenante, l’âge d’entrée en première année, les défis particuliers de la scolarisation des garçons, les effets de la défavorisation, le gout pour la lecture, le développement de la pragmatique du langage, l’encadrement accru des enfants agressifs se retrouvent parmi les thèmes abordés. Des pistes concrètes de solutions sont discutées face aux difficultés disciplinaires, notamment en abordant le concept NASA. Enfin, il y est beaucoup question des difficultés et de troubles d’apprentissage, des complications diagnostiques et du saupoudrage de services en place, notamment en matière de dyslexie et de problématiques comportementales. À l’occasion de la rencontre, les parents peuvent également poser toutes les questions qui les animent sur le Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et l’usage d’une médication stimulante, d’ailleurs extrêmement utilisée en Amérique du Nord. Pour finir, sont aussi abordés les valeurs à transmettre aux écoliers et les jeux de rôles essentiels entre parents, professeurs… et pédiatres! À des fins de discussion à venir, cet extrait d’une entrevue faite à l’auteur Philippe Claudel parue dans Le monde du 14 octobre 2010 : « On devrait vénérer ceux qui transmettent le savoir. C’est la chose la plus importante du monde : il n’y a pas d’humanité sans cette transmission. Quand une société n’est plus capable de reconnaître le rôle civilisateur de l’éducation, de comprendre que cette fonction est essentielle et qu’elle doit s’exercer dans des conditions satisfaisantes, elle marche sur la tête (…) Dans le film Entre les murs (Laurent Cantet 2008), on voit un type à la ramasse qui essaie d’intéresser ses élèves, mais qui, dans un invraisemblable foutoir, est incapable de transmettre quoi que ce soit. On y a vu un film sur l’éducation. Il montre en réalité la faillite d’un individu qui ne comprend pas comment exercer son métier… Ce film donne une image lamentable du professeur : quelqu'un qui n’est pas là pour amener les enfants vers quelque chose, mais qui va vers eux en flattant leurs goûts, leur paresse, leur vulgarité. ». Culture de la différence ou de l’excellence, ou des deux? Du conseil et de l’outillage à l’ouverture sur les valeurs éducationnelles en général, on s’en promet.

 

PUBLIC CIBLE : parents, familles, professeurs, éducateurs, grand-public de plus de 13-16 ans

CONFERENCIER : Dr Jean-Francois Chicoine, pédiatre

 

Titre : Médias sociaux, jeux et écrans : Guide de survie et d’émerveillements pour parents   

Durée : une soirée (3 h)

 

 

De nouvelles technologies ont fait irruption dans le parler, le coucher, le jouer, l’apprendre et le divertir des familles forgées à la télé maitre. L’épigenèse des cerveaux en croissance ressemble dorénavant à une visite aveugle à l’épicerie. L’enfant à nourrir choisit une boite colorée et séduisante sans trop de considérations pour le parent alimenteur, les groupes alimentaires ou l’étiquetage nutritionnel. Le pédiatre à la caisse se contente d’encaisser. De fait, tandis que les grandes associations médicales européennes ou nord-américaines recommandent environ deux heures d’écran par jour aux écoliers en apprentissage, les statistiques rapportent des heures d’écoute, tous médias compris, de plus de près de 8 heures par jour, voire même 10 heures par jour dans certains groupes vulnérables, notamment chez les enfants issus des milieux moins favorisés, chez ceux qui souffrent de déficits de l’attention ainsi que chez ceux dont les parents sont trop absents.

 

La pédiatrie, comme les parents, est-elle dépassée par la machine? Nos recommandations sont-elles désuètes ou moralistes? Des heures complémentaires prescrites à des fins éducatives ou thérapeutiques ne seraient-elles pas envisageables? Exemples : les jeux vidéo ont du bon, pour la coordination motrice ou l’attention. Le Web aussi certainement tout plein de qualités éducatives et pédagogiques. Autre exemple, un groupe de discussion participe de toute évidence à l’élargissement du groupe social et de ce fait, à l’identité même de la jeune fille ou du jeune garçon en croissance. Quelles recommandations pratiques pouvons-nous faire sur la télé, les DVD, le WEB et les jeux vidéo en termes de durée ou de lieu d’utilisation? Et ce, pour éviter que les enfants deviennent agressifs, violents, insomniaques, inattentifs, racistes ou obèses? À quel âge devrait-on surfer seul sur le WEB, posséder un cellulaire et ainsi de suite? Est-il sain qu’autant d’enfants possèdent du matériel électronique dans leur chambre à coucher? N’est-il pas attendu que leurs parents soient exigeants dans ce qu’il conviendrait d’appeler : l’hygiène électronique? Ne devrait-on pas réagir en termes de valeurs à protéger et de compétences parentales endurcies face à l’horreur extrême à l’hyperviolence, à la sexualité explicite et au langage vulgaire imposés à des enfants de moins de 13 à 16 ans? Du coup, l’enfant nouveau dont l’efficience se profile sera-t-il porteur des attributs classiques de l’espèce humaine : la parole, le jugement, l’empathie et l’altérité? Une revue de la question permet pourtant aux parents de guider scientifiquement et humainement leurs enfants et leurs familles dans le cyber/télé/médias apprentissage de cette science-fiction ordinaire. Et devenir des moteurs actifs pour influencer l’industrie et les politiques de santé publique face à l’usage des médias. Il ne faut plus voir les écrans comme un besoin, besoin de jouer ou de s’informer, mais comme un droit, droit d’y accéder et droit d’en être protégé.

 

PUBLIC CIBLE : parents, familles, professeurs, éducateurs, grand-public de plus de 13-16 ans ( on parlera de Call of Duty!)

CONFERENCIER : Dr Jean-Francois Chicoine, pédiatre

 

Titre : Comment faire au mieux avec les enfants nouveaux ?

 Durée : une heure-midi ou une soirée (3 h)

 

 

De la naissance (ex. désir d’enfant, déni de grossesse, métamorphose de la famille) à l’adolescence (conduites à risque, permis de conduire, sexualité précoce, aventures extrêmes, appauvrissement) en passant par la première enfance ( ex. paternalité, enfermement, écrans, crèche, séparation parentale) la vie scolaire ( ex. troubles d’apprentissage, transmission de valeurs, obésité, sédentarisation) et les manières de société ( ex. antivaccinaux, nouveaux régimes alimentaires), le Dr Chicoine transporte son auditoire vers différents points d’honneur qui lui tiennent en cœur dans l’élevage et l’éducation des enfants.

 

Pour ce faire, il vulgarise différents modèles théoriques écosystémiques et les données récentes de l’Unicef sur les facteurs de défavorisation dans les sociétés bien nanties. Les facteurs de protection et d’éducation sont évidemment mis en relief en termes pragmatiques et porteurs pour le quotidien des familles qui écoutent (ex. souper en famille, technologies, sport, loisir, lecture). L’hygiène du temps, le réapprentissage des rythmes de vie et le respect des droits fondamentaux sont au centre de toutes les thématiques abordées autour de l’enfant nouveau.

 

PUBLIC CIBLE : parents, familles, professeurs, éducateurs, grand-public

CONFERENCIER : Dr Jean-Francois Chicoine, pédiatre

 


 

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