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PHOTO LMEA: Julie Leblanc, Salon de la maternité, Montréal 2004

 

 

Avec les relationnistes et les organisateurs d’événements, Le monde est ailleurs et ses collaborateurs participent à différentes manifestations publiques, éducatives, médias, corporatives ou professionnelles autour de ses sujets de prédilection: santé, nutrition, droits, sécurité, culture, enfance, adolescence et ainsi de suite. Ci-apres, quelques exemples d'évenements antérieurs:

 

 

PANÉLISTE SUR "LE COMBAT DES LIVRES" À RADIO-CANADA

Plus on est de fous, plus on lit!

Avril 2014

 

Animatrice : Marie-Louise Arsenault

Émission: Plus on est de fous, plus on lit!

Panélistes : Pauline Martin, Jean-Francois Chicoine, Azeb Wolde-Giorghis, Paul Cargnello

 

 

Du 31 mars au 3 avril, ICI Radio-Canada a présenté le 11e Combat des livres. Pendant francophone de Canada Reads, une initiative de la CBC, cette joute de mots, d’idées et de passions amène des personnalités à débattre pour faire valoir leur livre coup de cœur sur le plateau de l’émission Plus on est de fous, plus on lit!, animée par Marie-Louise Arsenault. Un jury étudiant se prononce sur les performances de quatre panélistes.

 

 

ANIMATION: CAFÉ SCIENTIFIQUE

Fertilité : préoccupations, percées, horizons

9 juillet 2013

 

Café scientifique des IRSC : la fertilité au cœur des préoccupations des Montréalais

Animation: Dominique Forget

Compte rendu: Le bulletel de la faculté de médecine, Université McGill

 

 

 

La fertilité était au cœur des préoccupations des personnes venues assister au Café scientifique des *IRSC  organisé par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, au mois de mai dans l’atmosphère conviviale du Monument National.

 

La discussion qui avait pour thème « Fertilité : préoccupations, percées, horizons » a donné lieu à beaucoup de questions du public aussi bien sur les problèmes de fertilité chez les femmes que chez les hommes.  Dominique Forget, journaliste scientifique à Québec Science et à L’Actualité, a animé la discussion.  C’est un sujet qu’elle connaissait bien car elle est l’auteure de Bébé illimités de chez Québec-Amérique, un livre abordant les débats autour de la procréation assistée avec des opinions d’experts et des confidences de couples qui en ont fait l’expérience.

 

En effet, avoir un enfant peut s’avérer plus difficile pour certain que d’autres. La biologie du corps humain n’est pas la même pour tous et l’environnement peut également jouer un rôle de perturbateur. Selon les dernières statistiques, le taux d’infertilité des Canadiens et des Canadiennes avait presque doublé en 20 ans.

 

Ils étaient environ une centaine à être venus discuter avec des experts dans le domaine de la reproduction dont le Dr Hugh Clarke, directeur de recherche du département d’obstétrique et de gynécologie de l’IR-CUSM, la Dre Patricia Monnier, obstétricienne-gynécologue du Centre de reproduction du CUSM et le Dr Bernard Robaire, professeur de la chaire James McGill du département de pharmacologie et de thérapeutique de l’Université de McGill.

 

Ce fut l’occasion d’en apprendre davantage sur les avancées médicales en  procréation assistée et de mieux comprendre les causes des problèmes de fertilité.  Les principaux facteurs montrés du doigt étaient l’âge, la cigarette, l’alcool, la consommation de drogues douces, le surpoids et aussi la chaleur, surtout pour la production de spermatozoïdes. 

 

À la fin de la discussion, le message était clair : la science peut aider, mais les hommes et les femmes ont aussi leur rôle à jouer!

 

*Cet événement  a été financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)

 

Les vidéos du Café scientifique sur la fertilité sont maintenant en ligne sur le site du CUSM

 

 

20 PERSONNALITÉS CASSENT DES OEUFS POUR LES IMPATIENTS

Brunch entre amis

2012

 

Auteur: Dr Yves Lamontagne

Éditeurs: Les Impatients/ Quebec Amérique

Avec la participation de Marie-Josée Taillefer, Jean-Francois Chicoine, Ricardo Larrivée, Stanley Vollant, Louise Deschatelets, Normand Cusson et d'autres

 

Plus qu’un livre de recettes, Brunch entre amis est le résultat d’une véritable histoire de partage. En effet, le docteur Yves Lamontagne a rassemblé à sa table une brochette d’amis (artistes, docteurs et chefs cuisiniers) unis par une même volonté : donner un coup de pouce à l’organisme Les Impatients.


Dans ce livre comportant 58 recettes, l’œuf est à l’avant-scène et se révèle sous toutes ses coutures. De ses qualités nutritionnelles jusqu’aux diverses façons de le cuisiner, il vole la vedette, qu’il soit sur le plat, brouillé, poché ou concocté en délicieuse omelette. Compagnon idéal des dimanches matin, Brunch entre amis permettra à la fois de se régaler et de soutenir une bonne cause.


Pourquoi l’œuf ? Parce qu’il est nourrissant, riche en nutriments, peu coûteux et à la portée de tous. Parce qu’il s’apprête simplement, et de mille et une façons. Mais aussi parce qu’il est synonyme de vie, de commencement, d’espoir.

 

 

MARKETING SOCIAL DE "SÉCURITÉ ROUTIERE CHEZ LES JEUNES CONDUCTEURS"

Commence pas ta vie par la fin

2011

 

Société de l’assurance automobile du Québec, Dr Jean-François Chicoine & Le monde est ailleurs

Relationnistes: Société de l’assurance automobile du Québec

Conférences et tournées des cégeps septembre & octobre 2011

 

 

Conduite automobile, alcool, texto, vitesse, sensations fortes, liberté... Ces thèmes te touchent? Ils seront abordés dans le cadre de la campagne Commence pas ta vie par la fin, lancée par la SAAQ à l'automne 2011

 

Photo G. Doutre, À Ste-thérèse, Qc 2011

Sur la photo: Dr Jean-Francois Chicoine

 

 

EXTRAIT DE PRESSE

Conférence du Dr Jean-François Chicoine au Collège Lionel-Groulx

Journal le courrier

Par Claudine Mainville, journaliste, 29 Novembre 2011

Source : Extrait du Journal Le courrier /d’après Commence pas ta vie par la fin

 

(…) La Société de l’assurance automobile du Québec a tenu la campagne, « Commence pas ta vie par la fin », pour conscientiser les jeunes aux risques associés à la conduite d’un véhicule. « Les jeunes de 16 à 24 ans sont surreprésentés dans les accidents de la route. L’alcool, la vitesse, la drogue ou la fatigue font partie des causes… », souligne-t-on. En plus de la conférence dispensée aux jeunes et aux parents, un concours offre 8 000 $ en prix. Les jeunes inscrits ont jusqu’au 22 décembre pour produire une vidéo de sensibilisation sur les conséquences des comportements à risque. Des informations sont accessibles sur le site de « Commence pas ta vie par la fin » et auprès du service d’animation des collèges.

 

Le docteur Jean-François Chicoine vulgarise l’évolution physique de l’adolescence à l’âge adulte, notamment du cerveau pour expliquer les comportements à risque. « Les jeunes ont moins peur de mourir que les adultes », lance-t-il d’entrée de jeu. L’évolution continue du cerveau de la naissance à l’âge adulte, laisse par moment l’ado en proie au choix du plaisir plutôt que de la raison.

 

« La société a changé depuis les vingt dernières années, l’enfant entre dans l’adolescence de plus en plus jeune et y demeure de plus en plus longtemps. Même les parents veulent avoir l’air ado…nous sommes dans une société juvénile et nous sommes tous jaloux de la jeunesse. Les enfants sont cloisonnés et disposent de peu de temps pour recevoir et comprendre l’infinité et la grande vitesse des informations qui arrivent… De plus les difficultés sont différentes, il y a de moins en moins d’autorité tutorale, et les jeunes doivent composer et se former malgré tout avec ça…Rien d’étonnant à ce que par moment l’équilibre soit parfois difficile… », a illustré avec la passion qu’on lui connaît le Dr Chicoine.

 

Celui-ci livre une conférence intelligente de son avis même, « les jeunes sont intelligents, je les respecte et je leur donne des informations intelligentes ». Accompagnée de Suzanne Sanschagrin de la SAAQ, le conférencier intègre aux informations scientifiques, les influences sur le jugement et le comportement, les usages de l’alcool, des drogues et des nouvelles technologies. Les jeunes qui accumulent un déficit de cinq heures de fatigue au bout d’une semaine, en étudiant, en travaillant et en voyant le réseau d’amis, ont des facultés aussi affaiblies que par l’alcool ou la drogue. Les publicités de la SAAQ illustrent les conséquences des distractions au volant, téléphone, texto, défi des gangs, imprudence et inexpérience des jeunes conducteurs. Des témoignages de jeunes, de parents et de professionnels des urgences, sont également présentés et discutés.

 

 

 

MARKETING SOCIAL DE "AUTORISER L'AUTORITÉ"

Autoriser l'autorité / Par l'association des parents d'élèves de l'enseignement libre (APEL)

2010

 

Dr Jean-François Chicoine & Le monde est ailleurs

Relationnistes: Reimbaud communications, Paris, France

Campagne publique francaise janvier à avril 2010

Avec la participation des Dre Edwige Antier, Dr Jean-François Chicoine & autres

 

Archives LMEA Colloque UDAPEL

Versailles, France 2007

 

 

EXTRAIT DE L’INTERVENTION PUBLIQUE

Les enfants n'ont pas besoin d'un chef, ils ont besoin d'un guide.

Par Docteur Edwige Antier, pédiatre diplômée de psychopathologie de l'enfant & députée, Paris

 

Les enfants n'ont pas besoin d'un chef, ils ont besoin d'un guide.

 

Il y aurait une crise d'autorité. Les enfants n'auraient plus de limites et les adolescents sont souvent difficiles à guider.

 

C'est vrai. Le pédiatre le constate tous les jours, dans le comportement des enfants et dans le désarroi des parents.

 

Aussi la tentation est grande de penser que l'éducation doit revenir à des méthodes autoritaires et que «cela manque de bonnes fessées». Il y a là un piège redoutable pour les enfants, les parents et les éducateurs.

 

L'autorité n'est pas la sévérité. Les enfants n'ont pas besoin d'un chef, ils ont besoin d'un guide.

 

L'autorité s'acquiert naturellement si l'on a à cœur de guider l'enfant dès ses premiers pas. Le danger est de croire qu'il faut alors limiter son appétit de découvertes en criant, frappant et punissant. Or les parents, après s'être extasiés sur chaque progrès de leur bébé, font souvent un virage éducatif à 180° quand la capacité de se déplacer permet au tout petit d'expérimenter. Il ne faut alors jamais dire «Non!» mais «Non mais...» = «tu ne prends pas mon téléphone portable mais cherchons des images de voiture dans ce catalogue».

 

Alors, oui, il faut de la disponibilité pour mettre du sens sur l'environnement et détourner l'attention des interdits. Il faut aussi savoir ne pas provoquer le petit par des tentations évitables; disposer de matériel et de temps. C'est là que vous méritez votre titre de «guide».

 

Dès lors, l'enfant aura intégré à sa pensée votre voix qui commente ses centres d'intérêt, elle restera inscrite comme Gemini Cricket devient la conscience de Pinocchio.

 

A l'âge scolaire, il se sentira mal à l'aise lorsqu'il transgressera vos consignes, et sera à la recherche des paroles de l'enseignante de la même façon qu'il s'est construit au fil de vos paroles.

 

A l'adolescence, il jouera à vous provoquer et vous contredire. Il ne fonctionnera certes pas dans la peur (comme s'il avait grandi à coups de coups et de brimades) mais dans la jubilation de pouvoir acquérir une part de liberté. Cette liberté, vous, adultes, vous pourrez la lui donner car, sorti du cadre familial, la conscience sera inscrite et les limites intégrées. C'est ainsi qu'on vous dit souvent, lors d'une invitation à l'extérieur: «il est vraiment agréable!» alors que vous souffrez de ses transgressions dans la vie du foyer. L'adolescent a besoin de briser sa chrysalide et çà fait mal aux parents. Puis il acquiert son indépendance et revient vers vous avec ses enfants. Et vous avez alors la surprise de le voir passer le relai de vos préceptes avec une conviction totale.

 

L'autorité s'acquiert par le respect et la disponibilité, elle est alors inscrite pour la vie et se transmet entre les générations. Mais elle demande que les parents soient confortés dans leurs efforts et non critiqués, déstabilisés par l'environnement social. C'est cet environnement que je rends responsable, aujourd'hui, de la perte d'autorité des parents!

 

 

EXTRAIT DE L’INTERVENTION PUBLIQUE

C’est qui le chef ?

Par Jean-François Chicoine, Professeur de pédiatrie, CHU Sainte-Justine, Montréal

 

(«Rrrr…»)

 

Intelligible: «Tu viens jouer dehors avec papa ou Tu restes là… et Tu n'iras pas jouer dehors.»

Rapide: «Tu choisis.»

Chaleureux: «Tu viens jouer dehors? C'est bon. Tu as fait le bon choix.»

Beurrant épais: «Félicitations chéri(e)!»

Entraineur: «Avec toi, papa va faire un beau bonhomme de neige…»

Contenant: «Et TU sais quoi? NOUS allons mettre avec une carotte à la place du nez…»

 

(«Bof…»)

Laconique: «Tu restes là? C'est dommage. Tu as fait le mauvais choix.»

Intelligent: «Papa va aller jouer seul dans la neige.»

Acharné: «Tu regardes papa jouer dans la neige par la fenêtre… ou Tu vas jouer au sous-sol?»

Sensoriperceptif: «Si Tu le regardes par la fenêtre, papa va te faire des beaux sourires.»

 

(«Moui..»)

Généreux: «Papa te donne une seconde chance.»

Répétitif: «Je répète: Tu regardes papa par la fenêtre ou Tu mets tes bottes.»

Inconditionnel: «Tu choisis.»

Cohérent: «Tu mets tes bottes? Tu as fait le bon choix! Tu vas poser toi-même la carotte sur le bonhomme de neige.»

Aventurier: «Moins 30, tant pis: allez, hop!».

 

(«Yééé…»)

Impérativement, quand ses résultats se font attendre ou que vos limites sont transgressées, agir avec l'enfant de façon consistante, constante et adéquate, donne graduellement naissance à l'autorité naturelle du parent, puis, de la première enfance à l'adolescence, à celle des adultes parentaux.

 

Parler trop haut, trop fort, hurler du cerveau gauche, s'acharner sur son cas d'espèce, punir l'enfant, le gifler, le taper, le priver ou l'humilier, toutes ces petites tortures à domicile se font caduques devant le principe éducatif des choix et des conséquences, quand on l'applique quotidiennement, et dans la confiance, la disponibilité et l'empathie.

 

C'est qui, le chef ? … Un bon indien n'autorise jamais la question.

 

 

JURY DE " LE COMBAT DES FILMS " À BAZZO TV

Le combat des films : le meilleur film québécois de tous les temps

2007

 

Avec la participation de Marie-Louise Arsenault Anne-Marie Cadieux Julius Grey, Raphaël Dostie, Jean-François Chicoine ainsi que Martin Bilodeau et Monique Mercure

Animation de la série télévisée (6 épisodes) : Marie France Bazzo

Bazzo-TV, TELE-QUEBEC 2007

 

Photo Bazzo-TV, Qc, 2007

Sur la photo: Dr Jean-Francois Chicoine & Anne-Marie Cadieux,

 

Bazzo-TV, 2007 : Nous dévoilons aujourd’hui le nom des cinq membres du jury qui défendront autant d’œuvres d’ici dans notre quête pour trouver Le meilleur film québécois de tous les temps. L’émission est jeu médiatique et social qui a pour effet de mettre en lumière l’excellence et l’identité du cinéma québécois

 

Les membres du jury sont : la journaliste Marie-Louise Arsenault, pour Requiem pour un beau sans-cœur de Robert Morin; la comédienne Anne-Marie Cadieux pour Les bons Débarras de Francis Mankiewicz; le docteur Jean-François Chicoine pour Mon oncle Antoine de Claude Jutra; l’avocat Julius Grey, pour Jésus de Montréal de Denys Arcand ; un téléspectateur, Raphaël Dostie, qui défendra quant à lui Les ordres de Michel Brault.

 

15 février : Première rencontre avec les cinq membres du jury avec lesquels nous passerons la semaine prochaine pour choisir Le meilleur film québécois de tous les temps!

 

19 février : C’est parti! On vous a présenté les cinq films et les membres du jury? Il est temps pour eux de se mettre au travail... Préparez vos arguments, écoutez les leurs : c’est cette semaine qu’on détermine Le meilleur film québécois de tous les temps!

 

20 février : Le Requiem de Robert Morin n'était plus du combat; au terme des délibérations d'aujourd'hui, un second film a été éliminé.

 

21 février : Les choses se corsent. À la fin de l’émission, il ne restera que deux films en lice dans notre quête du Meilleur film québécois de tous les temps. Votre film préféré est-il encore du nombre?

 

22 février : Toute bonne chose a une fin. C’est en dernière partie d’émission que nous avons su quel était — avec immense clin d’œil, rappelons-le — Le meilleur film québécois de tous les temps. Avant le vote, les demi-finalistes ont eu droit à un ultime coup de main sous forme de coup de fil. Ainsi, Anne-Marie Cadieux  a eu droit à de l’aide du cote du critique Martin Bilodeau. Jean-François Chicoine a pu compter sur la collaboration de la comédienne Monique Mercure. Au terme d’une semaine ludique, polémique et éducative, c’est Jean-François Chicoine qui remporte la joute avec Mon oncle Antoine de Claude Jutra.

 

 

MARKETING SOCIAL DE " PRENDRE UN PETIT-DÉJEUNER EN FAMILLE"

Les enfants valent bien un petit déjeuner

2004

 

Dr Jean-François Chicoine & Le monde est ailleurs

Relationnistes: Enzymes Communications

Campagne médias écrits & électroniques de septembre 2004

 

Le petit-déjeuner en famille est en péril et une offensive douce s'impose...

 

 

EXTRAIT DE PRESSE

Le petit déjeuner pour combattre l’échec scolaire

Par Fabien Deglise, journaliste

Source : Extrait de Le Devoir /d’après Les enfants valent bien un petit déjeuner du Dr Jean-François Chicoine

Québec, septembre 2004

 

Le petit-déjeuner constitue aussi un point d’ancrage méconnu mais indispensable pour la sécurité affective des enfants appelés à s’engager dans de longues journées. Partagé autour d’une table, il est l’occasion idéale pour échanger sur les sentiments comme les peurs éprouvées durant la nuit, pour mettre les sens olfactifs en éveil, comme le goût et l’odorat, plus sensibles au réveil; et pour prévoir les comportements à adopter pendant la journée.

 

Le pédiatre Jean-François Chicoine rage de voir tant de parents négliger de bien nourrir leurs enfants avant de les envoyer à l'école. À l'heure de la rentrée scolaire, il monte à nouveau au front pour tenter cette fois de terrasser un phénomène croissant qui l'affecte: le manque d'intérêt des parents pour le repas matinal, pourtant primordial, de leur progéniture.

 

« Laisser son enfant partir à l'école, en 2004, le ventre vide, ce n'est pas acceptable, explique-t-il. Dans ma pratique, je suis confronté de plus en plus à ce genre de comportement. Et je pense qu'il est temps de réagir. »

 

LE repas de la journée

Et pour cause. Les médecins ne l'ont sans doute pas répété assez : le petit déjeuner est en effet le repas le plus important d'une journée qui devrait à lui seul procurer un quart des calories quotidiennement ingurgitées. C'est aussi, avec les céréales, les produits laitiers, les fruits et la tranche de pain avec beurre d'arachide qui devrait normalement le constituer, l'occasion de recharger les batteries après une nuit de sommeil afin d'attaquer sa journée. « Or, les problèmes d'attention de certains enfants sont parfois directement reliés au fait qu'ils n'ont pas bien mangé avant de se rendre à l'école », ajoute le médiatique médecin de l'hôpital Sainte-Justine.

 

La raison est, dans bien des cas, économique et sociale, d'où la présence dans plusieurs établissements scolaires de quartiers défavorisés de petits déjeuners communautaires. Mais il y a aussi le manque de temps des parents, explique le pédiatre, qui, pris entre les levers, la nécessaire toilette et le départ, finissent par négliger cette première étape.

 

À tort, estime M. Chicoine. « C'est qu'au-delà de l'apport calorique, le petit déjeuner est aussi un point d'ancrage familial important, lance-t-il. C'est un aspect sous-estimé, mais ce repas est un moment précieux pour discuter de la journée, des peurs de la nuit, des choses à faire tout en mettant les sens olfactifs en éveil. C'est aussi l'endroit idéal pour consacrer du temps à son enfant. Et ça, c'est indispensable pour sa sécurité affective. »

 

Effet pervers

Petit déjeuner, remède contre les mauvaises notes, la dépression infantile et substitut au Ritalin? Sans doute, crois le docteur des enfants. À condition, bien sûr, que les parents profitent de la rentrée pour ancrer cette saine habitude dans le quotidien de leurs chères petites têtes blondes -- ou brunes. « Les petits déjeuners à l'école, c'est bien, et c’a été une belle initiative, conclut-il. Mais l'effet pervers, c'est qu'à cause d'eux, de plus en plus de parents se sont déresponsabilisés en délaissant ce premier repas. Et ce n'est pas juste dans les classes défavorisées que l'on voit ça. La classe moyenne aussi est désormais touchée »... avec des conséquences futures difficiles à évaluer, mais qui n'inspirent guère ce pédiatre partiellement en colère.

 

SOURCE

 

Deglise, F., Le petit déjeuner pour combattre l’échec scolaire, Le Devoir, Québec, septembre 2004

 

 

EXTRAIT DE PRESSE

Remettre le petit-déjeuner à l'horaire familial

Par Nathalie Collard, journaliste

Source : Extrait de La Presse /d’après Les enfants valent bien un petit déjeuner du Dr Jean-François Chicoine

Québec, le 1er septembre 2004

 

Le petit-déjeuner comme source de confiance en soi? C'est le message du Dr Jean-François Chicoine, qui a profité de la rentrée scolaire pour rappeler aux parents à quel point le premier repas de la journée est le plus important... sur le plan nutritionnel ET affectif.

 

On sait depuis longtemps qu'un petit déjeuner équilibré devrait être composé de fruits, de produits laitiers et de céréales, dans lesquels on retrouvera fibres alimentaires et calcium. C'est le moment de la journée où l'on consomme le quart de l'apport calorique quotidien.

 

Déjeuner en famille

« Dans tout le discours sur l'obésité, on s'est beaucoup penché sur la mauvaise qualité des repas du midi servis dans les écoles, mais on a négligé l'importance du petit-déjeuner », note le Dr Chicoine.

 

Mais le pédiatre bien connu de l'hôpital Sainte-Justine va plus loin. Selon lui, c'est aussi le moment de la journée où les enfants font leur réserve d'affection et de confiance, des sources d'énergie qui ne figurent peut-être pas dans le guide alimentaire canadien, mais qui influencent malgré tout le bon déroulement de la journée.

 

Posez-vous la question : avez-vous pris votre petit-déjeuner en famille ce matin?

 

Probablement pas.

 

Et vous n'êtes pas les seuls. Les plus récentes études américaines indiquent qu'au cours des 10 dernières années, le nombre d'adolescents qui sautent le premier repas de la journée a augmenté de 10 %. « Ces études n'ont pas été réalisées dans des milieux défavorisés, mais dans des familles issues de la classe moyenne », précise le Dr Chicoine.

 

Et même s'il n'existe pas encore d'études comparables chez nous, les plus récentes enquêtes de l'Institut québécois de la statistique indiquent que le temps passé en famille est en baisse.

 

Un sentiment de sécurité

«Je sais que les parents se braquent quand on leur dit ça, mais comment voulez-vous que vos enfants soient attentifs et communiquent bien en classe quand ils ne sont même pas capables de développer ces aptitudes à la maison, avec les gens qui leur sont proches? » demande le médecin.

 

«Arrêtons de dire que les problèmes de comportement des enfants sont causés par des facteurs extérieurs, poursuit-il. Tout commence à la maison, dans la cellule familiale. C'est là que les enfants développent un sentiment de sécurité. »

 

Cette sortie à propos des petits déjeuners ne sera pas la dernière intervention publique du «bon Dr Chicoine ». Le pédiatre, spécialiste de l'adoption internationale, a bien l'intention de défendre les intérêts des enfants québécois au cours des prochaines années. Avec son entreprise Le Monde est ailleurs, créée en janvier 2002 avec l'homme d'affaires Rémi Baril, le Dr Chicoine a élaboré tout un éventail d'outils d'intervention qui vont du portail Internet aux conférences, en passant par les DVD, les livres et les communications scientifiques.

 

« Ce qui me frappe le plus, c'est la destruction de ces familles, la disparition du cadre familial, note le médecin, qui pratique toujours à l'hôpital Sainte-Justine. J'ai décidé de sortir de mon cadre d'adoption. Je veux faire davantage de pédiatrie sociale auprès des enfants issus de la classe moyenne. Je pense que mon expérience avec les enfants négligés et violentés, même si elle est différente, va me servir dans mon travail auprès des familles québécoises.»

 

 

SOURCE

 

Collard, N. Remettre le petit-déjeuner à l'horaire familial, La Presse, Québec, le 1er septembre 2004

 

 

ANIMATION DE "LE LAIT AU BANC DES ACCUSÉS"

Polémique sur les groupes d'aliments: le banc au lait des accusés

2002

 

Dr Jean-François Chicoine & Le monde est ailleurs

Relationnistes: ND Communications

Institut national de la nutrition

Colloque de mars 2002, Université Mc Gill, Montréal

 

La "controverse" croissante sur le lait et les produits laitiers a propulsé ce groupe d’aliments à l’avant-scène des médias, semant ainsi la confusion tant chez les consommateurs que chez les professionnels de la santé. .

 

Mais démontrer que le lait est bon n’est pas tout. La diététique n’est pas une denrée virtuelle. Il faut démontrer que le lait est bon  pour l’humain ou, à défaut, l’assumer pleinement…,et le boire à l’aveugle?

 

 

EXTRAIT DU COLLOQUE

Obésité, lait et calcium

Par Angelo Tremblay, PhD. & Mélanie Jacqmain

Division de kinésiologie, Université Laval, Québec, QC 

 

L'obésité est un problème multifactoriel dont la prévalence ne cesse d'augmenter au Canada et dans plusieurs autres pays, en dépit de l'amélioration des connaissances reliées à ce domaine. Bien qu'il soit clairement établi que l'obésité résulte d'un excès d'apport énergétique par rapport à la dépense énergétique au cours d'une longue période de temps, il n'est pas certain que les connaissances actuelles permettent de bien identifier et caractériser l'ensemble des facteurs susceptibles d'induire un bilan calorique positif. À cet égard, les travaux récents de l'équipe du Docteur Michael B. Zemel ont mis en évidence la possibilité qu'un apport inadéquat en calcium puisse être associé à une augmentation de l'adiposité. L’équipe du Docteur Zemel étudie la relation entre le calcium intra-adipocytaire, l'équilibre entre la lipolyse et la lipogenèse des adipocytes et la composition corporelle. Après analyse des données de l'Étude américaine NHANES III, cette équipe a observé que les femmes consommant une faible quantité de calcium ont 6 à 7 fois plus de chance de se retrouver dans le quartile caractérisé par une masse adipeuse la plus élevée. De plus, une étude réalisée auprès d'hommes Africains-Américains soumis à une restriction calorique pendant 1 an, montre que le groupe supplémenté en yogourt (1000mg Ca/jour) avait une perte de poids supérieure de 4.9kgs en comparaison au groupe non supplémenté.  D'autres chercheurs ont publié des résultats qui supportent ces observations.

 

Notre équipe de recherche s'est également intéressée à cette problématique.  Des résultats provenant de la Phase 2 de l’Étude des familles de Québec démontrent une relation inverse entre la prise de calcium alimentaire et le pourcentage de masse adipeuse chez les adultes âgés de 20 à 65 ans.  De plus, le groupe de femmes consommant moins de 600mg de calcium par jour présente un pourcentage de graisse et un indice de masse corporelle significativement plus élevés en comparaison aux sujets dont l'apport excède 600mg de calcium par jour. 

 

Fait intéressant et nouveau, après avoir effectué des corrections pour la masse adipeuse et la circonférence de la taille, les résultats font ressortir une relation significative entre la prise de calcium alimentaire et certaines lipoprotéines plasmatiques. Une consommation adéquate de calcium est positivement associée à un bilan lipidique prédisant moins de risques de développer des maladiLa prochaine étape pour notre équipe de recherche consistera à déterminer l'impact d'une supplémentation en calcium et/ou en lait sur le contrôle de l'appétit et de la dépense d'énergie chez des personnes obèses soumises à un programme de perte de poids. Sur la base des informations qui précèdent, la principale hypothèse envisagée suggère qu'une supplémentation en calcium et/ou en lait facilite le contrôle du poids de la personne obèse dont l'apport en calcium est généralement faible.

 

 

EXTRAIT DU COLLOQUE

Alternatives au lait et aux produits laitiers: avantages

Par Geneviève Mailhot, B.Sc, MSc., Dt.P.

Université de Montréal, Montréal, QC

 

Que ce soit par goût, par choix d’un mode alimentaire végétaliste, pour des raisons d’intolérance ou tout simplement dans le but de diversifier, équilibrer et parfaire son alimentation quotidienne, les motivations qui poussent les consommateurs à opter pour des alternatives aux produits laitiers sont nombreuses. Source protéique de qualité riche en minéraux et vitamines de toute sorte en plus de contenir un acide gras aux propriétés anticancérigènes, les produits laitiers peuvent être substitués par un bon nombre d’alternatives renfermant des quantités plus ou moins variables des nutriments-clés qui font la marque de commerce du lait et de ses produits dérivés. 

 

En toute première ligne, on retrouve les boissons de soya enrichies qui représentent une alternative avantageuse.  Leur contenu élevé en isoflavone, un phytoestrogène, leur confère un avantage supplémentaire dans la prévention de certaines maladies chroniques.  Ces breuvages présentent néanmoins le désavantage d’être une source protéique végétale de plus faible qualité que les protéines animales retrouvées dans les produits laitiers.  Leur contenu élevé en acide phytique limite également la biodisponibilité de plusieurs minéraux dont le calcium, le fer et le zinc.  En outre, les isoflavones sont également pointés du doigt car on les croit responsable d’une puberté précoce et d’anomalies de la fertilité. La grande famille des fruits et légumes comprend certains légumes particulièrement riches en calcium.  La biodisponibilité de ce calcium alimentaire demeure cependant très variable puisque certains de ces aliments présentent de haut taux d’acide oxalique.  Ce dernier présente une affinité pour le calcium et forme avec celui-ci un complexe insoluble dans le tube digestif, ce qui a pour effet de réduire l’absorption du minéral.  La présence de ce facteur limitant a pour conséquence que les portions consommées de certains de ces légumes doivent être gigantesques pour assurer un apport calcique comparable à celui des produits laitiers.  Les légumes verts feuillus présentent néanmoins l’avantage d’être des sources très concentrées d’un bon nombre de nutriments et d’antioxydants aux propriétés souhaitables. Les viandes et substituts ainsi que les produits céréaliers constituent aussi des sources non-négligeables d’un calcium dont la biodisponibilité est encore ici très variable. 

                                                                                                                            

Certains poissons consommés avec leur os demeurent un choix protéique de qualité en plus d’être de riches sources d’acide gras alpha-linolénique (oméga-3) et d’assurer un apport intéressant de calcium et de vitamine D, une vitamine dont les sources alimentaires demeurent limitées.  Les légumineuses et les produits céréaliers à grains entiers par leur contenu plus élevé d’acide phytique et de fibres alimentaires limite la biodisponibilité du calcium par un mécanisme similaire à celui de l’acide oxalique.

 

L’ère des aliments fonctionnels a donné naissance à plusieurs produits enrichis dont, le jus d’orange et l’eau fortifiés de calcium.  Ces aliments permettent certes d’accroître l’apport de calcium et de certains autres éléments nutritifs mais ne peuvent remplacer les produits laitiers puisqu’ils sont dépourvus de certains nutriments-clés.  Finalement, les alternatives aux produits laitiers peuvent aussi prendre des formes autres qu’alimentaires.  Le soleil demeure une excellente source de vitamine D, gratuite et facile d’accès.  Néanmoins, la crainte grandissante du cancer de la peau accroît l’usage de produits ayant un facteur de protection solaire élevé, ce qui limite grandement la photosynthèse de vitamine D par la peau. L’usage de suppléments de vitamines et minéraux peut aussi être considéré comme des alternatives aux produits laitiers. Malheureusement, ces comprimés ne présentent pas l’avantage de l’aliment complet qui contient bon nombre de composantes aux propriétés encore inexplorées.  En général, les alternatives aux produits laitiers demeurent des choix alimentaires souhaitables et ont leur place dans une alimentation variée et équilibrée.  Leur usage exclusif demande néanmoins une planification et une adaptation des pratiques culinaires ainsi qu’une certaine éducation nutritionnelle.  Les produits laitiers demeurent toutefois une source concentrée de nutriments aux propriétés fascinantes qui, au sein d’une population aux besoins nutritionnels si variables, deviennent difficilement remplaçables par une seule alternative.

 

 

 

Archives LMEA: 101 Personnalités, 101 recettes.

Fondation de l'hopital Sainte-justine,,Qc 1999

 

 

 

 

Archives LMEA: Colloque sur la santé des voyageurs...

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Archives LMEA: Dessine-moi une famille...

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Archives LMEA: On s'occupe des petits en grand

Hopital Sainte-Justine Qc 1992

 

 

 

 

Archives LMEA: Colloque La santé ca se garde...

DSC St-Luc, Qc 1988

 

 

 

Dernière révision: juillet 2014

 

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