Notre expertise

 

Dominique Forget / journaliste scientifique

 

DOMINIQUE FORGET

 

Titulaire d'une maîtrise en génie chimique,

Journaliste scientifique & auteure

 

Montréal, Québec, Canada


 

Photo Nathalie St-Perre

 

 

Domique Forget

Notice biographique

2014

 

Titulaire d'une maîtrise en génie chimique, Dominique Forget est spécialisée en environnement tout en s'interessant aux differents aspects de la science comme culture. Depuis 10 ans, elle collabore à de nombreux magazines et publications scientifiques. Elle a participé à la réalisation d'expositions sur les sciences de la vie et l'environnement au Centre des sciences de Montréal, au Biodôme de Montréal, à la Biosphère d'Environnement Canada et au Musée de la civilisation de Québec. Elle a été présidente de l'Association des communicateurs scientifiques du Québec de 2005 à 2006 et est membre de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec ainsi que de l'Ordre des ingénieurs du Québec.

 

Dominique Forget est également l'auteure de Perdre le Nord?, publié en 2007 aux éditions Boréal et Névé ainsi que de Bébés illimités: la procréation assistée et ses petits publié en 2012 chez Québec Amérique avec la collaboration de Le monde est ailleurs . À travers ses nombreuses présences dans les médias écrits, notamment à Québec Sciences et à l'Actualité.

 

En 2008, Dominque Forget recoit le prestigieux prix Science and Society Book Award de l’Association canadienne des rédacteurs scientifiques pour son ouvrage Perdre le Nord. . L’article "Une semaine dans le mur de Fermont" paru dans le magazine Jobboom lui a vaut le Grand prix du journalisme indépendant 2010, catégorie «reportage». En 2011, Dominique Forget remporte également le prestigieux prix Justicia pour son reportage «Une justice pour happy few». Ce prix, remis depuis 12 ans par l'Association du Barreau canadien et le ministère de la Justice du Canada, récompense la qualité exceptionnelle des reportages juridiques. En 2011 toujours, elle recoit pour ce meme article le prix Judith-Jasmin dans la catégorie Journalisme de service. en 2012, elle recoit une mention spéciale de l,Assocaition médicale canadienne pour son article "La peste blanche est de retour" paru dans l'Actualité.

 

 

Domique Forget

Auteure

2008

 


ENVIRONNEMENT

Qui accueillera les réfugiés climatiques ?

2008

 

Par Dominique Forget, ingénieure et journaliste scientifique, Montréal, Québec, Canada

Avec Le monde est ailleurs

Extrait de Services.com/ Transcontinental

Dernière révision : 21 janvier 2008

 

Entre 100 000 et 100 millions de personnes pourraient s’inscrire annuellement au rang des réfugiés climatiques entre 2020 et 2100, à cause de la montée du niveau des océans ou des événements climatiques extrêmes causés par les changements climatiques. Les prévisions varient, mais dans tous les scénarios, on prévoit que les côtes densément peuplées de certains pays africains et asiatiques seront durement touchées.

 

Ces régions réunissent 80 % de la population à risque. Les îles des Caraïbes, du Pacifique et de l’océan Indien qui se trouvent à moins d’un mètre sous le niveau de la mer sont encore plus vulnérables.

 

Qui accueillera tous ces réfugiés?

 

Les Etats-Unis

La question fait débat. Dans une lettre publiée par la revue Nature en 2006, Sujatha Byravan du Council for Responsible Genetics, aux États-Unis, et Sudhir Chella Rajan, du Tellus Institute de Boston, proposent le principe du pollueur-payeur. Selon les deux chercheurs, les pays responsables des changements climatiques devraient recevoir les réfugiés selon une proportion équivalente à leur niveau de pollution. Les États-Unis, qui ont émis dans l’atmosphère 30 % des gaz à effet de serre au cours du dernier siècle, devraient accueillir 30 % des exilés.

 

Cette proposition faire frémir certains groupes environnementaux, dont une aile radicale du Sierra Club qui plaide en faveur d’une réduction de l’immigration aux États-Unis. Pourquoi cette idée qui ressemble à de la xénophobie d’extrême-droite ? Parce qu’un Américain moyen rejette dans l’atmosphère cinq fois plus de gaz à effet de serre qu’un Mexicain et 20 fois plus qu’un Indien. Suivant ces statistiques, il faudrait éviter à tout prix une augmentation de la population américaine.

 

Les États les plus proches

Tout ce débat est peut-être inutile. Après tout, les réfugiés choisiront bien eux-mêms leur destination. Les chiffres montrent que les personnes exilées en temps de guerre cherchent généralement refuge dans les États les plus proches de leur propre pays, où ils ont le plus de chance de retrouver des compatriotes. Entre 1992 et 2001, sur 12 millions de demandeurs d’asile provenant de pays en développement, 72 % ont demandé à se réfugier dans d’autres pays en développement.

 

Les portes de l’Inde

Si la moitié de la population du Bangladesh est forcée d’émigrer, comme on le craint, devant la menace d’immersion, c’est probablement aux portes de l’Inde qu’elle ira frapper. Par ailleurs, le Tuvalu, un archipel polynésien situé au centre de l’océan Pacifique, a déjà obtenu des droits d’immigration pour ses 9 000 habitants auprès de la Nouvelle-Zélande. Plusieurs insulaires âgés refusent toutefois de partir. Le premier ministre, Toaripi Lauti, s’est engagé à périr avec son pays, comme le capitaine du Titanic.

 

SOURCE

 

Gosline A. ,New Scientist via Courrier International 814 - 8 Juin 2006

 

Dernière révision : février 2014

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