Notre expertise

 

Hélène Laurendeau / Nutritionniste, auteure, animatrice et conférencière

 

HÉLÈNE LAURENDEAU


Nutritionniste, auteure, animatrice et conférencière

Montreal, Québec, Canada



 

Hélène Laurendeau

Notice biographique

2014


Passionnée d'alimentation, de cuisine et de santé, Hélène Laurendeau travaille depuis 25 ans dans le domaine des communications et des médias à titre de nutritionniste, d’animatrice, de chroniqueure, d’auteure et de conférencière. Elle détient un baccalauréat en nutrition de l'Université de Montréal et une maîtrise en épidémiologie de l'Université McGill.


À la télévision depuis 1988, elle a cumulé plus de 500 chroniques et animé près de 850 émissions ! Depuis 8 ans à Radio-Canada, elle collabore chaque semaine à l’émission Ricardo. Depuis 8 ans à Radio-Canada, elle collabore chaque semaine à l’émission Ricardo. Ces dernières années, elle a animé la série documentaire Manger à Canal Vie, en plus de coanimer Cuisinez avec Jean Soulard, le célèbre chef du Château Frontenac. On l’a aussi suivie pendant 11 ans à l’émission Salut Bonjour (TVA) où elle a laissé sa marque avec ses chroniques Alimentation aux côtés de Guy Mongrain.

 

Dans les médias écrits, Hélène collabore depuis ses débuts au populaire magazine culinaire Ricardo. Elle est aussi co-auteure du livre L'alimentation durant la grossesse publié aux Éditions de L'Homme, un best-seller qui a remporté la Médaille de bronze de Cuisine Canada et qui a valu à Mme Laurendeau le Prix du mérite en communications de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec.


Excellente communicatrice et vulgarisatrice de renom, Hélène Laurendeau est une femme et une conférencière appréciées tant des milieux scientifiques que par le grand public.

 


Hélène Laurendeau

Conférences en entreprises

 

 

Comment bien manger en toute simplicité?

Parmi les sujets abordés... À quoi ressemble l'assiette santé idéale? Que faire quand le temps nous manque? À l'épicerie, comment décoder les étiquettes? Apprendre à se méfier des aliments transformés? Comment prévenir la rage de sucre durant la journée?

 

Durée: 45 à 90 minutes, selon les besoins

 

Mieux manger en 2014: santé et productivité au menu

Parmi les sujets abordés... Quelles sont les conséquences des repas escamotés ou mal équilibrés ? Des méga-portions ? Des mauvais choix d'aliments ? Comment éviter le coup de barre en après-midi ? Comment mieux manger au restaurant ? Savoir reconnaître les signaux de la faim et de la satiété...

 

Durée: 45 à 90 minutes, selon les besoins

 

 

Hélène Laurendeau

Conférences en milieu scolaire/aux parents

 

Publics cibles : les parents et les éducateurs / Aussi dans les classes avec les élèves

 

Sujets : les collations, la boîte à lunch, les vrais et les faux jus (avec démonstration culinaire), le meilleur carburant pour le corps, les aliments transformés, les repas en famille, la vraie faim et la fausse faim, etc.

 

 

Hélène Laurendeau

Animatrice

 

Journées de formation, symposium & congrès, événements spéciaux, conférences de presse, …

 

 

Hélène Laurendeau

Extraits choisis

2009/ 2013

 

 

Photo Ricardo médias. Ricardo, 2008

Avec Ricardo Larrivée

 

 

Pour consulter plus de 50 textes d'Hélène Laurendeau, voir la section "Bien se nourrir" du Magazine Ricardo : http://www.ricardocuisine.com/rubriques-et-conseils/bien-se-nourrir/

 

Exemple de l'un de ces textes:

 

PANIER D'ÉPICERIE

L'alimentation à deux vitesses: une réalité

2013

 

Par Hélène Laurendeau, nutritionniste, Montréal, Québec, Canada

Mag Ricardo, 2013

 

Le prêt-à-manger gagne en popularité. Toutefois, pour avoir de la qualité, il faut être prêt à payer le gros prix.

 

Manque de temps pour cuisiner, budget à respecter, perte de savoir-faire culinaire… La hausse spectaculaire des ventes d’aliments déjà préparés, en totalité ou en partie, est la preuve que les consommateurs cherchent des solutions avantageuses.

 

Malgré une offre alimentaire sans précédent, bon nombre de personnes trouvent difficile de bien s’alimenter. Si les mieux nantis peuvent acheter en épicerie des solutions repas de qualité, les plus démunis, eux, doivent se contenter de produits de moindre qualité et beaucoup moins nourrissants.


La corvée des repas, vraiment ?

Certaines entreprises d’aliments surgelés, de plats prêts à manger et de restaurants sur le pouce dépensent une fortune pour nous convaincre que cuisiner est une corvée. Dans certains magazines et à la télévision, plusieurs publicités vantent leurs solutions repas en donnant mauvaise réputation aux plats maison, alléguant le fardeau des parents qui travaillent, les pleurs des enfants affamés et la complexité du processus : emplettes, préparation, cuisson, etc. À les écouter, on n’aurait ni l’énergie pour faire le souper après une journée de travail ni même le temps d’éplucher des pommes de terre.

 

De quoi s’inquiéter puisque la très grande majorité des produits alimentaires publicisés dans les heures de grande écoute au Québec ne font pas partie du Guide alimentaire… Ma question : pourquoi entend-on toujours parler du cauchemar des repas, mais rarement des notions de plaisir, de partage et de qualité de temps passé à les préparer et à les apprécier avec ceux qu’on aime ? Probablement parce que c’est plus vendeur et que, justement, on a quelque chose à nous vendre.


Manger Santé, ça coute combien ?

La préoccupation pour une cuisine saine et économique ne date pas d’hier. Dans le livre La Cuisine pratique des sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, les religieuses proposaient « des recettes simples mais alléchantes, qui ont le grand avantage d’allier bon goût et économie. » Or la première parution remonte à… 1936 !

 

Aujourd’hui, pour répondre à cette question, il faut examiner les données du Dispensaire diététique de Montréal. Chaque année depuis plus de 50 ans, cet organisme caritatif de renom établit la composition du panier à provisions nutritif (PPN), soit la liste des aliments nécessaires pour satisfaire, au meilleur prix possible, les besoins nutritionnels des individus selon leur âge, leur sexe et leurs besoins spéciaux (ex. grossesse).

 

En 2005, l’étude du Dispensaire effectuée dans plusieurs quartiers montréalais, en collaboration avec la Direction de la santé publique de Montréal, a établi que, pour nourrir sainement une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants de 14 et 9 ans), il en coûtait minimalement 154,26 $ par semaine, soit 5,50 $ par personne par jour. Première constatation-choc, le prix des denrées variait d’un quartier à l’autre. L’écart pouvait aller jusqu’à 56 $ par semaine pour la famille type, une somme énorme pour un ménage à faible revenu. Autre observation : plus la superficie du magasin diminue, plus le coût du panier augmente. Pour le portefeuille à tout le moins, mieux vaut privilégier l’épicerie à grande surface (même si, dans l’étude, l’avantage était moindre en milieu défavorisé).

 

Le bon spectaculaire du prêt-à-manger

L’industrie alimentaire surveille depuis longtemps les « nouveaux besoins » des consommateurs et profite de nos modes de vie trépidants pour nous proposer toute une gamme d’aliments déjà préparés comme solution à nos problèmes de manque de temps, d’idées ou d’énergie.

 

Entre 1986 et 2001, la consommation des dîners précuits (croquettes de poulet ou de poisson, pizzas, pâtés, quiches, etc.) a augmenté de 470 % ! De 2001 à 2005, les ventes d’aliments de commodité ont connu un gain de popularité astronomique : soupes réfrigérées (+ 615 %), sauces réfrigérées pour pâtes (+166 %), galettes de viande préemballées congelées (+147 %), entrées réfrigérées (+126 %), repas et mets congelés à base de fruits de mer (+53 %), repas et mets congelés (+41 %). D’accord, ils nous font gagner du temps, mais pas d’argent.

 

Un panier d'épicerie encore plus cher

Le coût du PPN, on s’en doute bien, n’est pas demeuré au beau fixe. Hélas, les prévisions pour l’année à venir sont encore à la hausse, même pour les denrées de base, comme le lait, le riz, le blé (farine, pain, pâtes) et les légumineuses (soya, lentilles). Les raisons ? La hausse du prix du pétrole, l’utilisation d’aliments pour les biodiesels au détriment de l’alimentation, les problèmes climatiques entraînant d’importantes pertes de récoltes…

 

Conséquence : en mai 2012, le coût du panier de provisions nutritif a atteint un record de 214 $ par semaine pour une famille de quatre (ou 7,65 $ par personne par jour), un bond de 39 % par rapport à 2005.

 

Les experts en santé s’inquiètent. La directrice générale du Dispensaire, Marie-Paule Duquette, connaît bien les limites de sa clientèle : « Les familles québécoises à faible revenu ne peuvent consacrer que 19 % de leur budget à la nourriture. Or pour combler leurs besoins nutritifs, il leur faudrait y allouer plus de 40 %, ce qui est pratiquement impossible compte tenu des autres dépenses, comme le logement et les vêtements. Le coût minimum du panier à provisions nutritif est au-dessus de la capacité de payer de plusieurs personnes. »

 

Même son de cloche du côté d’Adam Drewnowski qui dirige le Programme des sciences nutritionnelles à l’Université de Washington. Cette sommité dans la recherche de solutions novatrices aux problèmes d’obésité affirme que le secret d’une bonne alimentation tient en trois ingrédients : du temps, de l’argent et du savoir-faire. « Si vous n’avez que l’argent, ça peut aller. Si vous avez du temps et du savoir-faire, vous pouvez vous débrouiller aussi. Mais en récession, on se retrouve avec une population qui n’a plus d’argent et aucun savoir-faire et ça, c’est très inquiétant. »

 

Un savoir-faire très précieux

Pour se nourrir sainement à bas prix, le savoir-faire signifie qu’au moins un membre de la famille possède les compétences nécessaires pour planifier et cuisiner tous les repas, sept jours sur sept. Cette personne doit composer ses menus à partir d’ingrédients de base, tels que la dinde ou le poulet entier, les poissons et coupes de viandes plus économiques, les légumes de saison, les fruits trop mûrs offerts en solde, les desserts maison à base d’œufs et de lait, etc. Il vaut mieux aussi connaître et apprécier les multiples légumineuses, comme les lentilles, les haricots et les pois secs. La personne qui cuisine dispose de peu de marge de manœuvre dans l’utilisation des ingrédients, les gâteries et les préférences alimentaires de chacun.


Dans les groupes de discussion menés au Dispensaire diététique de Montréal, les familles pauvres avec jeunes enfants qui cuisinent, ou disent le faire, mangent rarement au restaurant et consomment rarement des mets prêts à servir. Par contre, si le couple travaille, la famille achète plus de mets préparés et mange au restaurant plus souvent. Celles qui cuisinent le font par nécessité.


Cette tâche quotidienne, qui demande beaucoup de débrouillardise et de créativité, est souvent alourdie par la faible expertise culinaire combinée avec la contrainte budgétaire. Chapeau à ceux qui savent se débrouiller dans ces conditions et qui, malgré tout, se sentent valorisés par une toute petite phrase dans la bouche de leur progéniture : « C’est bon, maman ! »

 

Une allée pour les riches, une allée pour les pauvres?

Dans les supermarchés montréalais, j’ai souvent comparé le coût par portion, la liste d’ingrédients ainsi que le profil nutritionnel d’aliments transformés populaires, comme certains mets surgelés et desserts préparés. Mes petites enquêtes maison ont révélé que les meilleurs choix sur le plan nutritionnel :

 

A/ renfermaient davantage d’éléments nutritifs intéressants, comme les protéines, les fibres, les vitamines et les minéraux;

B/ étaient moins riches et composés de meilleurs types de gras;

C/ contenaient moins d’additifs.

 

Par contre, ils coûtaient au moins 50 % plus cher, et leur prix pouvait même doubler par rapport aux produits comparés de moindre qualité ! En supposant que l’on doive nourrir une famille entière, cette différence de prix et de qualité devient considérable, surtout si ces aliments sont consommés sur une base régulière. C’est inévitable : pour obtenir l’équivalent d’un repas cuisiné à la maison, le consommateur doit y mettre le prix.

 

De là l’expression « alimentation à deux vitesses », c’est-à-dire de bonnes solutions repas nutritives et probablement meilleures au goût pour les bien nantis, et des mets composés d’ingrédients indésirables et beaucoup moins santé pour ceux qui n’en ont pas les moyens.

 

« Autant de raisons qui nous ont incités à offrir un programme de soutien pour faciliter l’accès à des produits frais, comme les fruits et légumes à bas prix, dans des quartiers pauvres et mal desservis en commerces d’alimentation », renchérit la nutritionniste Lise Bertrand de la Direction de la santé publique de Montréal. « On applaudit donc à la multiplication des petits marchés publics un peu partout sur l’île de Montréal et ailleurs. Même le vélo-service de Fruixi va rejoindre les gens là où ils se trouvent pour leur offrir des produits locaux à bon prix durant la belle saison. Et ça marche ! »

 

Le retour à la base

Tout le monde cherche à se simplifier la vie. Pourtant, quand on y pense, les aliments de base disponibles au Canada sont de bonne qualité, offerts en abondance et à des coûts assez modiques. Pensons à tous les bons nutriments fournis par nos nombreux fruits et légumes, nos céréales, nos œufs, nos produits laitiers, nos légumineuses, nos viandes et volailles…


Trop souvent, on surestime le temps nécessaire pour la préparation d’un repas simple ? Une chose est sûre : moins on cuisine, plus ça paraît compliqué. Si on peut passer une vingtaine d’heures devant la télévision chaque semaine, pourquoi ne pas en convertir quelques-unes à la cuisine ? Vous vous souvenez peut-être de cette publicité d’il y a quelques années, dans laquelle un homme demande à sa femme comment faire une omelette aux champignons. « Ben, ça prend des œufs, pis des champignons ! » Aussi simple que ça

 


NUTRITION

Amandes ou chips ?

Le combat des Gras

2009

 

Par Hélène Laurendeau, nutritionniste, Montréal, Québec, Canada,

Avec Le monde est ailleurs

Extrait de Servicevie.com/ Transcontinental

Dernière révision : 27 octobre 2008


Grasses et savoureuses, les amandes, les noix, les pistaches et autres fruits oléagineux sont-ils bons pour la santé ? Absolument ! Vous êtes sceptique ? Regardez plutôt les résultats de notre petit test sportif :


Dans le coin gauche 

Une poignée d’amandes (30 g ou 24 amandes)


(Vivats de la foule.)


Dans le coin droit 

Une poignée de chips (30 g ou 18 croustilles)


(Huées de la foule.)


Le plus de calories ?

Chips : 160, selon la marque. Amandes : 175, soit un mince 8 % de plus.


(Silence gêné dans les gradins - la foule est décidément partiale : elle n’aime pas beaucoup qu’on critique les amandes.)


Le plus de cholestérol ?

Les amandes, tout comme les croustilles, sont dépourvues de cholestérol puisqu'elles sont d'origine végétale.


(Pourquoi cette fleur aux chips ? La foule s’agite. On commence à réclamer la tête de l’entraîneur.)

 

Le plus de gras ?

La poignée d’amandes contient 1½ fois plus de matières grasses (15 g vs 10 g), mais une grande proportion sont des bons gras poly et monoinsaturés. Plusieurs études ont démontré que les gens qui consomment régulièrement des noix, des huiles et des beurres de noix ont un taux sanguin de LDL (mauvais cholestérol) moins élevé de 10 à 15%.

 

(Un tonnerre d’applaudissements éclate dans l’aréna – l’ardeur de la foule va en crescendo jusqu’à la fin du combat.)


Le choix le plus nutritif ?


Les amandes avec environ :


2 fois plus de bons gras monoinsaturés; de thiamine ou vitamine B; de zinc


3 fois plus de protéines; de fibres; de phosphore


4 fois plus de magnésium


6 fois plus de manganèse


12 fois plus de calcium; de riboflavine ou vitamine B2

 

Le plus rassasiant ?

Les amandes, parce qu’elles contiennent des fibres et des protéines qui contribuent à la sensation de satiété et nous apportent de l’énergie jusqu’au prochain repas.


(La foule est debout dans les gradins.)


Une poignée, oui. Un bol plein, peut-etre pas

Tout ça pour dire que les amandes et autres noix se classent parmi les aliments santé, à condition de ne pas en abuser puisqu’elles apportent beaucoup de calories dans un petit volume. Cependant, elles constituent un choix judicieux comme collation en remplacement d’aliments camelotes riches en gras saturés et/ou hydrogénés comme les beignes commerciaux les tablettes de chocolat et les friandises.


(La foule envahit l’arène et piétine les chips qui se répandent en miettes huileuses : la poignée d’amandes est portée en triomphe.)


Comment les conserver ?

À cause de leur contenu élevé en matières grasses, les noix sont périssables et deviennent rances assez facilement. Elles se conservent plus longtemps dans leur écale. Si vous les achetez déjà écalées, prenez-en de petites quantités à la fois et conservez-les au réfrigérateur. Mieux encore, les noix écalées se congèlent jusqu'à un (1) an.


SOURCE


Brault Dubuc, M. et Caron Lahaie, L. Valeur nutritive des aliments, d’après les données du Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2003.

 

 

 

Photo TVA. Alimentaire mon cher Watson, 1994

Avec Patrick Masbourian & Jean-Francois Chicoine

 

 

 

Dernière révision : février 2014

 

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