Notre parole

 

Ressources / Télé, écrans & NTCI

 

Le monde est ailleurs présente ici son choix de livres, de films, de DVD et de sites WEB traitant de la télé, des écrans, des jeux-vidéos, des réseaux sociaux et de l'ensemble des NTIC


 

GUIDES PRATIQUES & ÉDUCATIFS

 

L'ENFANT ET LES ÉCRANS de Sylvie Bourcier

Éditions du CHU Sainte-Justine, Montréal, 2010, 184 pages

ISBN papier : 9782896192533  ISBN PDF : 9782896194049   ISBN EPUB : 9782896195213

 

 

 

Au cours des dernières années, le iPhone, le iPod, le iPad, iTunes, les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, l'encyclopédie en ligne Wikipédia, les téléphones intelligents, les blogs, la webtélé, les jeux en réseau, etc. sont entrés dans nos vies et dans celles de nos enfants. Aujourd'hui, ceux-ci voyagent de l'écran passe-temps à l'écran-encyclopédie, risquant parfois d'en devenir esclaves. L'écran, cette ouverture sur le monde, laisse aussi entrer des images troublantes pour l'enfant : violence, pornographie, stéréotypes, etc. C'est dans ce contexte que se situe ce livre qui s'articule autour de deux pôles : l'influence des écrans sur l'enfant et leurs effets sur les relations familiales et sociales. 

Éditions du CHU Sainte-Justine, 2010

 

 

QUI A PEUR DES JEUX VIDEO ? de Serge Tisseron & Isabelle Gravillon

Editions Albin Michel, Paris, 2008

EAN13 : 9782226187413, Disponible en E-Book

 

 

Les jeux vidéo sont aujourd'hui partout, les espaces qu'ils donnent à voir sont de plus en plus beaux, les histoires qu'ils racontent sans cesse plus captivantes, et leurs adeptes, seuls ou en réseau, y éprouvent des émotions toujours plus exceptionnelles. A tel point que pour beaucoup d'enfants, ces jeux ne sont plus des mondes, ils deviennent le monde. Du coup, certains parents finissent par les voir comme un monstre tapi derrière l'écran familial, prêt à dévorer leur progéniture ! On parle même d'addiction... sans voir que ces jeux sont aussi très riches pour les enfants. Serge Tisseron aide ici les parents à y voir plus clair : Quelles compétences les jeux vidéo développent-ils ? En quoi aident-ils l'enfant à surmonter ses soucis ? Comment savoir s'il est " accro " ? Que faire pour le décoller de son écran ? Comment prévenir les excès avant l'adolescence ? La culture de nos enfants passe désormais par les jeux vidéo. Leur passion pour ces nouveaux espaces n'est pas un problème médical, mais éducatif et pédagogique. C'est pourquoi il est essentiel que les parents s'y intéressent.

Albin Michel 2008

 

 

ESSAIS & OUVRAGES ACADÉMIQUES


 

LA DÉMOCRATIE INTERNET de Dominique Cradon

Coédition Seuil-La République des idées, France, 2010  978-2-02-102691-7

 

 

Disparition de l’espace privé, incitation à la diffamation, menaces sur l’avenir de la presse : dans de nombreux débats, Internet fait figure de coupable. Mais, bien plus qu’un média de communication et d’information, Internet est une forme politique à part entière. En décloisonnant le débat et en l’ouvrant à de nouveaux participants, Internet renouvelle les possibilités de critique et d’action. Surtout, le web constitue à l’échelle planétaire un laboratoire d’expériences démocratiques : auto-organisation des citoyens, délibération élargie à de nouveaux publics, mise en place de collectifs transnationaux, socialisation du savoir, etc. Internet ne permet pas seulement de communiquer davantage ; il élargit formidablement l’espace public et transforme la nature même de la démocratie. Avant de la célébrer ou de la dénigrer, il faut penser la révolution numérique. Dominique Cardon est sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et chercheur associé au Centre d’études des mouvements sociaux (EHESS). Ses travaux portent sur les usages des nouvelles technologies et les transformations de l’espace public.

Seuil-La République des idées, 2010

 

 

SUR LA TÉLÉVISION de Pierre Bourdieu

Liber / College de France, France 1997

ISBN-10: 2912107008

 

 

Ces deux cours télévisés du Collège de France, présentent, sous une forme claire et synthétique, les acquis de la recherche sur la télévision. Le premier démonte les mécanismes de la censure invisible qui s'exerce sur le petit écran et livre quelques-uns des secrets de fabrication de ces artefacts que sont les images et les discours de télévision. Le second explique comment la télévision, qui domine le monde du journalisme, a profondément altéré le fonctionnement d'univers aussi différents que ceux de l'art, de la littérature, de la philosophie ou de la politique, et même de la justice et de la science ; cela en y introduisant la logique de l'audimat, c'est-à-dire de la soumission démagogique aux exigences du plébiscite commercial.

Liber / College de France, 1997

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE (EN CONSTRUCTION)

 

INTERNET

 

Holtz P. & Appel M. Internet use and video gaming predict problem behaviour in early adolescence, Journal of Adolescence 34, 2011 pp 49-58.

L’étude s’est intéressée aux habitudes de consommation en matière d’Internet et de jeux vidéo de plus de 205 adolescents de 10à 14 ans, ainsi que des troubles de comportement qui pourraient y être associés. Les ados présentant des conduites extériorisées du type agression et délinquance aurait eu tendance à consommer plus de jeux vidéo dont des jeux de tir en vision subjective, tandis que ceux utilisaient à outrance des jeux vidéo de type « fantasy » avaient statistiquement plus de risque de se retrouver avec des problématiques intériorisées du type dépression. Encore une fois, l’importance de la guidance parentale pesait lourd dans la balance.

JFC

 

SEXTING

 

Mitchell K.J., Finkelhor D., Jones L. M. & Wolak J. Prevalence and Characteristics of Youth Sexting: A National Study, Pediatrics 129:01, Janvier 2014 pp 13-20.

Une enquête téléphonique a été réalisée auprès de 1560 jeunes de 10 à 17 ans pour constater qu'environ 1 % de ces ados créaient des images ou des vidéos explicites impliquant des jeunes de leur âge et pouvant être clairement apparentés à de la pornographie juvénile. Les auteurs insistent cependant pour différencier cette pointe de l’iceberg du sexting, plus largement pratiqué par nombre de jeunes d’aujourd’hui. Sexuellement suggestif plutôt que hard et pornographique, le sexting concerne de fait un plus grand pourcentage de jeunes que la pornographie, près de 10 % des jeunes de cette étude mentionnant recevoir ou avoir déjà recu du matériel jugé suggestif. Un problème de définition existe donc entre le comportement normatif contextuel et la possession de matériel illégal et répréhensible et, ce, majoritairement selon le type d’images véhiculées. En raison de ce flou, des états américains ont donc dû décriminaliser certains comportements pratiqués par les jeunes, d’autres ont modifié la force de frappe punitive reliée à la possession de matériel interdit. La loi, c’est la loi, mais il faut aussi y faire preuve de jugement et y trouver l’occasion de faire preuve de prévention, d’éduquer la jeunesse sur ce qu’ils sont en droit de recevoir ou d’acheminer, ou pas. Ce qui est loin d'etre évident quand on regarde l'hypersexualisation "ordinaire" permise en publicité, dans les vidéos-clips ou au cinéma. Les comportements pervers observables entre jeunes du film Hunger Games-premier volet sont ils plus ou moins répréhensibles que la possession d'une image d'une consoeur aux seins nus ou du video du postérieur d'un confrère? Comment juger de la faute derrière une intrusion virtuelle?

JFC

 

Pujazon-Zazik M. A., Manasse S.M. & Orrell-Valente J.K. Adolescent’s Self-presentation on a Teen Dating Web Site: A risk-Content Analysis, Journal of Adolescent Health 50, 2012 pp 517-520

Environ 50 % des adolescents étasuniens afficheraient sur le WEB, notamment sur Myspace, leur ouverture ou leur intérêt pour des comportements à risque, par exemple pour des relations sexuelles ou de la prise d’alcool (Moreno 2009). On imagine alors que ceux qui se montrent plus exactement sur des sites dédiés aux rencontres (online dating SMS) dépassent largement ce pourcentage. Le profil de 752 adolescents âgés de 14 à 18 ans sur MyLol.net a ainsi été évalué en termes de cinq comportements à risque : le sexe, l’alcool, la drogue, la cigarette et la violence. Surprise : dans cette niche, les adolescents semblent se faire plus prudents, 27 % d’entre eux se montrant ouverts à des comportements à risque. Les jeunes filles affichant des demandes jugées plus risquées que les garçons en matière de sexualité, des conséquences négatives sont anticipées par les auteurs du côté des possibilités de cyberintimidation et d’occasions éventuelles pour les prédateurs sexuels. Avec une inquiétude particulière pour les jeunes qui livrent directement leurs coordonnées personnelles.

JFC

 

TÉLÉVISION

 

Borsellino M. Television viewing contributing to obesity in children, The Medical Post, may 28, 1991 pp 6.

Selon le Dr George Stern de la Tulane University, il existe une corrélation directe entre le temps passé à la télé et l’obésité. Entre 1 heure de télé par jour et plus de 5 par jour, le risque d’obésité double. Parmi les coupables identifiés, les publicités alimentaires dont celles vantant les joies des céréales sucrées et la consommation de boissons gazeuses.

JFC

 

Louis S. Zoom sur la télévision, Le Mensuel Enfants, Mars 1989 pp 11-12.

« Lorsque les parents me demandent, en tant que chercheur, si la télévision a une influence néfaste sur leurs enfants, raconte André Caron, directeur du groupe de recherche sur les jeunes et les médias de l’UDM, je leur pose une autre question : quel rôle lui laissez-vous jouer? » Les agents de socialisation les plus importants pour un enfant sont ses parents. Autrement, c’est dans la télévision que l’enfant puisera ses balises, ses valeurs.

JFC

 

Hurt, B. La télévision rend-elle les enfants agressifs?, Le quotidien du médecin, 1987

Une enquête française sur des petits enfants de maternelle qui ne savent pas lire a démontré que la télévision retentit sur les autres activités en enfermant l’enfant dans un mode irrationnel et dérisoire et en limitant les échanges avec les parents et les jeux.

JFC

 

Gordon PN , Williamson S. & Lawler P.G. AS seen on TV: observational study of cardiopulmonary resuscitation in British television medical dramas, BMJ 317, September 1998 pp 780-783.

La réanimation cardiovasculaire fait souvent partie des développements dramatiques des séries télévisées. Il est vrai qu’un « bon » arrêt cardiaque apporte rythme, anticipation et son plein d’émotions à une histoire. La puissance des technologies, les réalités humaines et les enjeux éthiques s’y côtoient pour le grand bonheur des téléspectateurs. Les auteurs rapportent ici que le taux de réussite des réanimations fictives dans les téléséries britanniques correspond à peu près à ce qui se passe dans la vraie vie : une fois sur quatre, la victime va pouvoir survivre. Les malades de l’écran sont souvent plus jeunes et proportionnellement plus souvent victimes d’un accident que dans la réalité, ce qui fausse un peu l’idée qu’on pourrait se faire des maladies cardiaques dans une population. Mais cela apparait être un détail négligeable quand on compare la télé britannique avec les séries américaines, comme ER. À la télé américaine, le taux de survie des patients suite à une réanimation cardiorespiratoire est de 75 %, soit trois fois plus grand que ce que l’on observe dans la réalité. Plus idyllique encore, dans Baywatch, parait-il, presque tous les patients survivraient. Force est de constater que la poitrine de Pamela a du souffle, ce qu’on n’a pas de misère à croire, et pour le plus grand bien des malades.

JFC



Derniere révision: juin 2014

 

 

 

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