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DROITS DE L’HOMME...& DE SES ENFANTS



Photo LMEA: Avec Terre des Hommes Canada, Vietnam 2002

Sur la photo: Jean-Francois Chicoine & Thuy



Le monde est ailleurs s’implique auprès d’organismes non gouvernementaux (ONG), avec des Œuvres ou des associations humanitaires et interagit au sein de projets variés avec des fondations privées ou publiques, et ce, au Québec ou dans le monde. Parmi ceux-ci :



Au Québec
• Bureau international du droit des enfants (BIDE), Qc. (Portail Abandon, Adoption Autres mondes)
• Unicef Québec, Qc. (Expertise en plaidoyer pour l’enfance & Portail Abandon, Adoption, Autres mondes)
• Société de pédiatrie internationale / International Pediatrics Society, Qc. (Expertise en plaidoyer pour l’enfance)
• Fondation « Protégez-vous », Office de protection au consommateur, Qc. (Expertise en éducation pour la santé)

• Projet humanitaire en soins infirmiers-Vietnam 2010, Qc ( Conférence éducative)

• Fondation "Les Impatients" ( livres)

• Festival de l'environnement de la Cote Nord ( Conférence)

 


Au Canada
• Unicef Canada, Ontario, Canada (Expertise en plaidoyer pour l’enfance)
• Adoption Council of Canada, Ont, Canada (Expertise en adoption internationale & Conférences et formations éducatives)

• Réseau environmental du Nouveau-Brunswick (Conférence)

 


Au Luxembourg
• Croix-Rouge luxembourgeoise, Luxembourg (Conférences et formations éducatives)

 

 

Au Vietnam / Au Québec

• Terre des Hommes Canada (TDH), Qc. (Projet Cyclo, Projet canado-vietnamien Tre em)

 

 

Photo LMEA: Terre des Hommes Canada, Vietnam 2004

Sur la photo: Rémi Baril & les enfants de Quang Ninh

 


En France
• Médecins du monde, Paris, France (Portail Abandon, Adoption, Autres mondes)
• Aide-tous, France (Portail Abandon, Adoption, Autres mondes)

• Parole d'enfants, France ( conference éducative)

• UNESCO, France ( conference éducative)

• Hoa Trang Fleur Blanche, Nancy, France ( Conférences éducatives)

 

Photo LMEA: Visite à Médecins du Monde France, Paris, France 2002

Sur la photo: Patricia Germain & le personnel du service d'adoption

 


En Suisse
• Mouvement Enfance et Foyers, Suisse (Conférences et formations éducatives Formations éducatives)
• Médecin du monde Suisse, Neuchâtel, Suisse (Conférences et Portail Abandon, adoption, Autres mondes)

• ASPI / Fondazione della Svizzera italiana per l'Aiuto,il Sostegno e la Protezione de ll'Infanzia (Conférences)


 

Photo LMEA: Colloque ASPI, Lugano, Suisse 2011

Sur la photo: Dr Myraim Caranzano-Maitre


 

Photo LMEA: Visite à Enfance et foyers, Lausanne, Suisse 2003

Sur la photo: Rémi Baril & Marielle Sulmoni

 


À Haiti / Au Québec

• Projet Haiti avec CHU Sainte-Justine & Ministeres Canadiens ( Portion éducation à l'abandon du projet d'évacuation sanitaire)Gouvernent canadien.

 

Le CHU Sainte-Justine: établissement choisi pour accueillir les enfants nouvellement adoptés en Haïti

Le séisme survenu à Haïti en janvier 2010 a donné lieu à de la détresse d'une part et à un travail clinique et humanitaire conséquent, mais a également douloureusement mis en lumière les limites de l'humanitaire et du discours soi-disant centré sur les droits de l'enfant en situation d'abandon.

 


Photo LMEA : Tarmak de Port au Prince, 16 février 2010, Haïti

Montréal, mercredi 17 février 2010 - Suite au séisme survenu en Haïti le 12 janvier dernier, et à la demande des gouvernements provincial et fédéral, de nombreux enfants dont les nouveaux parents québécois étaient déjà en processus d’adoption actif, ont été examinés et pris en charge à la Clinique de santé internationale et d’adoption du CHU Sainte-Justine, dont l’expertise est reconnue internationalement.

 

L’équipe du Dr Jean-François Chicoine a reçu en un mois plus de 120 enfants haïtiens nouvellement adoptés. Hier, à la demande de Citoyenneté et Immigration Canada, du Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, de l’Agence de Santé de Montréal et d’autres partenaires, l’équipe médiconursing faisait un aller retour sur Port-au-Prince afin de soigner et raccompagner vingt orphelins attendus à l’aéroport Pierre-Trudeau par leurs parents adoptifs.

 

Bilans et suivis médicaux

À leur bilan d’accueil à Sainte-Justine, environ la moitié des enfants de moins de cinq ans, issus de différents orphelinats et adoptés par des familles québécoises, souffraient de malnutrition, de cachexie et d’arrêt de croissance. Une majorité présentait des infections mineures, parfois plus importantes. Quelques-uns présentaient des blessures subies lors du séisme ou des piqûres d’insectes favorisées par leur séjour forcé à la belle étoile.

 

Les enfants, souvent plus âgés, accueillis au Québec par procédures d’adoption intrafamiliale, c'est-à-dire adoptés par des familles québécoises d’origine haïtienne ayant déjà un lien plus ou moins direct avec leur famille d’origine, étaient mieux préparés psychiquement à l’adoption. Certes, le choc d’avoir perdu un membre de leur famille dans cette catastrophe naturelle et le déménagement précipité participaient à leur stress intense, mais une majorité était relativement en bonne santé. Quelques-uns arrivaient même à formuler, en créole ou en français, que le tremblement de terre avait accéléré leur rencontre avec leurs parents par adoption.

 

Les enfants seront tous suivis à Sainte-Justine ou par un réseau concerté pour s’assurer de l’évolution de leur état de santé général (prise de poids, attachement, développement, etc.) et pour surveiller, plus encore que d’usage en adoption internationale, l’apparition de syndromes post-traumatiques : cauchemars, hypervigilance, phénomènes dissociatifs, réminiscences, etc. En plus des examens déjà réalisés à l’accueil et de la mise à jour du carnet de vaccination, un dépistage systématique de la tuberculose sera également fait dans trois mois.

 

Une expérience unique pour le Dr Jean-François Chicoine

Contrairement aux situations adoptives habituelles ou il se passe parfois quelques semaines entre la rencontre parents-enfant et l’examen médical, le Dr Chicoine a été confronté cette fois-ci à une nouvelle réalité.

 

« Les enfants que j’ai examinés souffraient d’anxiété sévère, ils étaient en état de choc, inconsolables ou catatoniques », raconte-t-il. « Plus encore qu’à l’habitude, j’ai fortement recommandé aux nouveaux parents de les entourer de leurs bras contenants et d’affection, d’éviter les fêtes de famille, de prendre en totalité leur congé parental d’un an afin de contrer les effets des blessures successives de leur trajectoire de vie et de solidifier l’attachement essentiel  à leur développement. 

 

Par ailleurs, il faut retenir que perdre sa maman demeure un traumatisme beaucoup plus important qu’un tremblement de terre. En adoption, c’est l’abandon qui est déterminant. L’enfant doit se construire à partir d’une perte. De son point de vue d’enfant, un tsunami ou un tremblement de terre a moins d’importance que les liens de confiance qu’il a entretenus avec une nourrice ou qu’il entretiendra avec ses parents. Il faut éviter que sa blessure se fasse fracture, traumatisme.

 

Retenir aussi qu’un enfant confié à l’adoption à l’âge de six ou neuf mois, comme cela se fait fréquemment à Haïti, aura souvent moins de séquelles et sera plus résilient que celui qu’on aura abandonné à la naissance, privé de stimuli sensoriels et de maternalité précoce. Au-delà de ce qui va suivre, voilà déjà de bonnes nouvelles pour les enfants du séisme et leurs familles du Québec et d’Haïti », a conclu le Dr Jean-François Chicoine.

 

L’équipe médicale

Sur terre, l’équipe médiconursing était composée du Dr Jean-François Chicoine, de M. Martin Chartrand, coordonnateur nursing, de Mme Thuy Van Lam, infirmière en santé internationale, de M. Denis Blais, infirmier en maladies infectieuses et de plusieurs autres coordonnateurs, infirmières, préposées à l’accueil, interprètes créoles et bénévoles. In the air, se sont ajouté à l’équipe, le Dr Michel Roy, pédiatre-urgentologue ainsi qu’Annick Lacoste et Catherine Desgens, infirmières d’urgence.

 

À propos du CHU Sainte-Justine

Le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine est le plus grand centre mère-enfant au Canada et l’un des quatre plus importants centres pédiatriques en Amérique.  Plus de 5 000 employés et médecins composent ses effectifs. Associé à l’Université de Montréal, le CHU Sainte-Justine est de loin le plus grand centre de formation en pédiatrie au Québec et un leader au Canada. Son centre de recherche regroupe 178 chercheurs et compte plus de 400 étudiants. Il exerce un leadership reconnu, particulièrement dans les domaines des maladies du cerveau, des maladies musculo-squelettiques et sciences du mouvement, des pathologies foeto-maternelles et néonatales,de la santé métabolique, des maladies virales, immunitaires et cancer et de l'avancement et du devenir en santé. En 2007, Le CHU Sainte-Justine a célébré son centenaire et a reçu le statut de « Hôpital promoteur de la santé » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il est également membre du grand réseau d’excellence en santé de l’Université de Montréal (RUIS)

 

À propos de l'adoption à Haiti ( octobre 2010)

Aucune adoption internationale ne devrait dorénavant etre réalisée à Haiti, du moins jusqu'à une stabilisation relative de l'organisation sociale dans le pays. Les enfants évacués en 2010 étaient en attente d'adoption au moment du tremblement de terre. Leurs dossiers étaient évalués par les autorités québecoises, canadiennes et haitiennes. Le matching avait eu lieu. Et l'attente, souvent bipartite dans le cas des enfants plus vieux, était d'autant plus intolérable. Les conditions actuelles du pays ne permettent plus de réaliser des adoptions sans envisager de trop fortes possibilités de trafic d'enfants. L'adoption n'est pas un acte caritatif. Adopter par charité est d'ailleurs porteur d'échec anticipé.


SOURCE

Communiqué de Presse du CHU Sainte-Justine, 17 février 2010, CHU Sainte-Justine, http://www.chu-sainte-justine.org

Pour informations :  

Mélanie Dallaire, conseillère, relations média, CHU Sainte-Justine, Bureau (514) 345-7707 ou 4663, melanie.dallaire.hsj@ssss.gouv.qc.ca

 

 

 

Photo: CHU Sainte-Justine Adoption haitienne à la clinique de santé internationale, Qc 2011

 


ENTREVUE: TAM-TAM: LES PLUS DE RADIO-CANADA INTERNATIONAL

Les défis des familles qui adoptent des enfants

Entrevue de Jean-François Chicoine : 16 avril 2010, 14h59

 

Quels sont les défis qui attendent les familles canadiennes qui ont recueilli des orphelins haïtiens après le séisme du 12 janvier ? Le docteur Jean-François Chicoine, pédiatre au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et spécialiste des enfants de l'adoption internationale, se penche sur la question.

 

Photo LMEA:  Dans les jours suivant le tremblement de terre, Port au Prince, Haiti 2010

Sur la photo: Membre du personnel bénévole aérien avec un enfant

 

 

En Ouganda/ au Canada

• Fondation canadienne Lucille Teasdale & Piero Corti . (Expertise en plaidoyer pour l’enfance)

 

I had an hospital in Africa

Afrique, frique, frique, écho d’arbres secs et de buffles écumants, que ne résonnes tu pas dans une autre tête que la mienne, terre avide, terre confuse, où se sont construits des millénaires pour l’homme?

 

J’avais 18 ans, je m’apprêtais à « faire médecine », comme disait Lucille, et j’éprouvais le besoin d’écrire « des mots qui sonnent » tant mes premières expériences africaines en salle d’opération à assister Lucille Teasdale m’enseignaient un tas de choses douloureuses sur les grandeurs et les limites de l’activité humaine au service de la survie.

 


Photo LMEA Lucille, Jean-Francois, Piero, Montréal, Qc. 1993

 

Lucille, alors inconnue de la majorité des Québécois, deviendrait, à la suite de son amitié pour mes parents, mon amie à moi aussi. Des années plus tard, avec elle, maintenant bien malade, avec aussi son mari Piero Corti, ses sœurs Lise et Monique Teasdale, et aux cotés du Dr Gloria Jéliu, on mettrait sur pied l’antenne canadienne de la Fondation destinée à assurer la pérennité de l’œuvre, l’hôpital Ste Mary’s de Lachor, Gulu, Ouganda.

 

Avec le temps, Lucille aurait droit à son timbre, son parc, son centre d’accueil, son école et sa petite place au temple de la renommée. Elle n’en demandait pas tant : elle voulait juste un peu d’argent pour son hôpital africain.

Jean-Francois Chicoine, 10 février 1999

 

ARCHIVES LMEA: Lucille à l'oeuvre, Lacor, Ouganda, 1976

Sur la photo: Lucille Teasdale & Jean-Francois Chicoine

 

 

Ste, Mary's hospital, Gulu, Ouganda 17 mars 1996

"Cher Jean-François…Début février, les rebelles sont revenus du Soudan et ne font que perpétrer des choses horribles, pires que tous les terroristes du monde. Ils massacrent les civils gratuitement (leurs co-tribu Men), brûlent les cabanes, souvent avec hommes et femmes à l’intérieur, volent le bétail et la nourriture, violent et kidnappent les jeunes de 10 à 15 ans pour les vendre en esclavage aux Arabes du Soudan ou en faire des guérilleros peu et mal protégés. Devant eux, nos militaires s’enfuient, terrorisés, et sans offrir la moindre résistance, ce qui explique qu’une armée de 10,000 soldats dans le nord de l’Uganda ne réussit pas à éliminer quelques milliers de rebelles. C’est vraiment monstrueux.

 

Mais le plus horrible, c’est que les rebelles ont semé des personnal land mines sur les sentiers… et que presque chaque jour on doit recevoir quelques victimes avec des lésions atroces qu’il faut presque toujours amputer. La semaine dernière, un enfant de 9 ans a perdu les jambes et un bras.

 

Pratiquement tous les médecins ont décidé de partir. Reste quatre internes et 4 médecins ougandais dont deux seulement font médecine. Piero et moi avons continué d’agir. (…)"

 

La pérennité de l'’hôpital Ste Mary’s de Lachor

C’est Dominique Corti, la fille unique de Piero et Lucille qui assure dorénavant, déterminée, et avec une nouvelle modernité, la pérennité de ce centre de soins, d’enseignement, notamment une école d’infirmière, et de prévention de haut niveau.

 

Un incontournable Africain. Vous pouvez me croire.

 

SOURCES

 

Lucille Teasdale, chirurgienne pédiatrique canadienne, 1929-1996

LMEA/Correspondance personnelle de Jean-François Chicoine

Hôpital Ste Mary’s de Lachor, Gulu, Ouganda / Site WEB: www.lacorhospital.org/

 

 

Photo LMEA Pierrette Chicoine & Lucille Teasdale, Gulu, Ouganda, 1977

 

 

POUR COMMUNIQUER AVEC LA FONDATION CANADIENNE LUCILLE TEASDALE ET PIERO CORTI

Fondation canadienne Lucille Teasdale et Piero Corti

8880, Boul. Lacordaire, St. Léonard – Québec - H1R 2B3 (CA)
Courriel : info@drlucille.org

 

 

 

Photo LMEA Porte-sarraud Lucille & Piero, Gulu, Ouganda, 1977

 

 

 


Dernière revision: février 2014

 

 

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